AGIUCULTURE.
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7,5 13,ooo kilogrammes d’ceuls; en 1869, eile en a exporte 29,09/1,000 ki-
logrammes.
Le poids net et le poids brut des animaux de boucherie ont sensible-
ment augmente de])iiis 18/10. Voici les donnees enregislrees par les sta-
tistiques :
poids murr.
1840. 1862. AUGMENTATION.
Boeuf . 4i3 kilog. 456 kilog. 43 lcilog.
Vache a4o 3a4 84
Venu 48 65 17
Mouton a4 3a 8
Agneau 10 i4 4
Pore 91 118 0.-]
POIDS NET.
1840. 1862. AUGMENTATION.
Boeuf a44 kilog. 367 kilog. 19 kilog.
Vaclie 114 183 69
Veau 39 39 10
Mouton i4 18 .4
Agneau 6 8 a
Pore 73 88 i5
La France consonnnc annuellement 1,553,000 bieuls et vaclies,
3,35‘2,ooo veaux , 5,64o,ooo moutons, 1,290,000 agneaux et
4,290,000 porcs. Tous ces animaux ontfourni, en 1862, 972 millions
de kilogrammes de viande, ou par habitant 26 kilogramme. En i84o,
epoque oü la quantite de viande de boucherie consonnmie annuellement
ne depassait pas 20 kilogrammes, leur poids net n’aurait pas depasse
700 millions des kilogrammes, soit, en moins, 2 43 millions de kilo
grammes. Ce resultat atteste une fois de plus l’amelioration des diverses
cspeces domestiques alimentaires depuis la cr6ation des concours re-
gionaux.
La statistique publiee en 1874 fait connaitre que le nombre des betes
bovines a diminue depuis 1870. Cette diminution a eu pour cause la
guerre et la peste importee en France par l’armee allcmande. Cette nia-
ladie contagieuse avait ddja envabi la France en 1711, 1740, 1756,
1774, 1815 et 1865, ainsi que le constate la carte dressee par M. Iley-
nal, directeur de l’ecole vetermaire dAlfort. Lmvasion de 1870-1871 a
ete tres-meurtriere. Le nombre des betes bovines qui ont succombe a la
maladie s’est eleve a 33,435; cclui des betes abattues, malades ou sus-
pectes, a etii de 35,4oi. Ces 68,836 teles avaienl une valeur totale de