EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE
EN 18 73.
SECTION FRANCAISE.
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REGLEMENT GENERAL.
Les commissaires generaux du Gouvernement francais ponr l’Exposition uni
verselle de Vienne ont l’honneur de porter a la connaissance du public les do-
cuments relaüfs a l’organisation de l’Exposition qui doit s’ouvrir dans la capi-
tale de l’empire autrichien le i cr mai 1S73.
Ces documents, qui presentent le Systeme de classiucation adopte par la
Commission 1. el R. autrichienne et les informations principales extraites des
reglemenls publies par ses soins, comprennent en meine temps les disposilions
arretees par le Ministre de l’agriculture et du commerce, sur l’avis de la Com
mission supe'rieure des expositions internationales, pour la participation des
exposanls frangais, ainsi que les renseignements de toute nature qu’il a paru
utile de mettrea leur disposilion.
La France vient de donner la mesure de sa puissance de production dans
les expositions internationales qui se sonl ouvertes recemment ä Londres. En
1871, au milieu des circonstances les plus desastreuses, nos arls et nos indus-
tries ont brille d’un eclat qui a depasse toute pre'vision, et qui nous a valu les
sympalhies les moins equivoques; cette annee, dans l’Exposition qui vient de
s’ouvrir, la section frangaise occupe sans conteste le premier rang; et nos
eeuvres d’art, comme nos produits industriels, jouissent d’une faveur justement
me'ritee.
L’Exposition que le Gouvernement autrichien prepare pour le i <r mai 1873
ne se bornepas, comme celles de Londres, au developpement des beaux-arts,
des arts industriels et d’un nombre restreint d’induslries se groupant d’annee
en annee; eile est universelle, et son programme comprend l’ensemble des
produits de l’intelligence eldu travail des nations civilisees.
Les contrees e'lrangeres se disposent pour re'pondre a l’appel du Gouverne
ment autrichien. Les circulaires qu’eiles adressent a leurs nationaux enumerent
tous les avanlages qu’ils sont appeles ä recueillir des relations que l’Exposilion
universelle de Vienne, en leur ouvranl les portes de l’Orienl, ne peut man-