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AKTS CHIMIQUES.
RAPPORT DE M. LAMY,
MEMBRE DU JURY IPfTERNATIONAl,.
c 0 N S11) E R ATI ü N S GEN E R ALES.
Dans 1 ensemble des arts chimiqucs, la France a conservc la superio-
rite quelle avail a l’Exposition universelle de 1867. Le nombre (1 5i) de
ses exposants a Vienne etait pourtant fort restreint; mais celles de nos
grandes industries qui, malgre nos recents desaströs, avaient tenu ä hon-
neur de concourir, etaient rcpresentees par nos premiers fabricants, dont
les vitrines renfermaient les plus beaux specimens de leurs divers genres de
fabrication.
L’Alleiuagne et l’Autrichc-Hongrie avaient, au contraire, de nombreux
exposants, et lexposition de la premiere de ces puissances, de beaucoup
superieure a celle de la seconde, ötait aussi remarquable que complete.
L’Angleterre etait tres-imparfaitement representee : son exposilion ne
pouvait nullcment donnerune idee de Timmense Industrie chimique de ce
pays.
A la France ontele accordees i3a recompenses *, sur lesquelles 7 grands
diplömes d’bonneur, 27 miidailles de progres, A 9 medailles de merite
et mentions honorables 2 . LAllemagne, la seule nation qui a bitte se-
ileusement avec la France, mais avec un nombre presque tnple d’exposants,
a oblenu 6 grands diplömes d’bonneur, 44 medailles de progres, i5a
medailles de merite et 1 45 mentions honorables. L’Autriche-Hongrie, avec
1 Dans ce nombre ne sont pas comprises
20 medailles de merite, et 29 mentions hono
rables accordees ä bAIgerie et a nos aulres
colonies.
2 Les questionnaires adresses a chaque oxpo-
sant devaient fournir au Jury lous leselemenls
Tiecessaires pour faoilitor son travail et asseoir
ses jugements. Malheureusemenl, la plupart
de nos compatriotes ont neglige de repondre
aux questions qui leur avaient ete posees, de
sorte que, s’il en est dont le merite n’a pas ete
suffisamment reconnu et recompense, ils ne
peuvent que s’en prendre ä eux-m^mes de ce
regrettable rosultat.
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