INDUSTRIE DU PAPIER.
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MM. Van Gelder et fils ont expos£ de bons et beaux papiers a la cuve pour
impressions de luxe, dessins et manduts. Cette maison a soulenu digne-
ment la vieille reputation des papiers hollandais.
Nous avons vu aussi un fabricant de cartons-paille de bonne qualite,
tres-solides.
Les fabricants de papier ä la machine se sont abstenus connne leurs
confreres de Belgique.
A UTRICHE-HONGRIE.
L’exposition papetiere de l’Autriche-Hongrie se developpait amplement,
avec un luxe de vitrines sans pr^cddent. L’effet g^n^ral en etait tout ä fait
grandiose, de nombreux fabricants ayant repondu a l’appel qui leur avait
ete adress^ par la Commission imperiale de Vienne.
Dans son ensemble, le groupe XI de l’Autriche etait de tout point re-
rnarquable. Ce pays, qui n’avait pas attire particulierement l’attention aux
expositions prec&ientes, s’est tres-brillamment affirme a Vienne, en ce
qui concerne plusieurs grandes industries, parmi lesquelles il convient de
signaler la papeterie. On y rencontrait un nombre considerable d’impor-
tantes fabriques de papier, dont la plupart sont constitu^es en soci^ttis
puissantes, abondamment pourvues de capitaux : ce qui leur permet de
developper leur outillage et de le maintenir au niveau de tous les progres
que la Science moderne a introduits dans notre industrie.
Cette disposition ä etablir les operations industrielles sur de larges bases
est caractdristique dans cette contree, oii l’on est frapp4 des grandes pro-
portions que prennent les exploitations metallurgiques, forestieres, agri-
coles et maritimes. J’ajouterai que les Autrichiens ont, en general, le gout
du beau, et que cette tendance se redete dans les diverses branches de
l’industrie nationale.
Dans l’Autriche proprement dite et dans la Boheme, la fabrication des
succedanös a pris un developpement considerable. La paille surtout —
traitee soit par les procedes de l’usine de Taude, soit par ceux de
M. Lahouse ou de M. James ßertrand, plus ou rnoins modifies par les
fabricants eux-memes — a pris une place importante dans la composition
des papiers blancs, meine les plus beaux.
Le bois ny est guere employe qu’a l’etat de päte naturelle, preparee
par les appareils de M. Heinrich Vcelter. Mais les papiers communs en
absorbent de tres-fortes quantites, car on peut se servir de cette pale dans
des proportions d’autant plus grandes qu’elle est employ^e plus fraiche :
ce qui est facile pour la plupart des fabriques de ce pays si richement boise.
Quant au bois chimique, nous n’avons guere vu que des essais. Cepen-