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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
a du reproduire. «La simple comparaison du texte a J’ddition nou- 
velle qui vous fait honneur, lui ecrivait ä ce sujet un juge competent, 
M. Serret, de l’Institut, est bien plus eloquente que le plus pompeux 
eloge.» 
La librairie et l’imprimerie militaires de M. Dumaine publient des ou- 
vrages interessants, dont quelques-uns, comme les Thiories, sont tires ä 
des nombres tres-considerables. Cet editeur, quand le sujet l’exige, ne 
recule devant aueune peine pour assurer ä ses publications toutes les qua- 
lit^s d’execution. Les ouvrages de M. le docteur Chenu sur la Campagne 
de Crirnee et la Campagne d’Italie sont fort remarquables par le nombre 
de tableaux qu’exigeait une oeuvre toute de statistique. 
M rae V e Belin, editeur ä Paris, possede a Saint-Cloud une imprimerie 
d’oü sortent les excellents ouvrages qui font de cette maison une des pre- 
mieres librairies classiques de notre pays. Ici le fond est plus important 
que la forme, et c’est surtout au groupe XXVI qu’il appartient de cons- 
tater les merites de cet exposant. 
IMPRIMEURS. 
Nous ne trouvons a Vienne que quatre imprimeurs frangais imprimant 
pour le compte des editeurs et des particuliers sans faire cn meme temps 
le commerce des livres. Ce sont M. Claye, ä Paris, M. Crebi, ä Corbeil, 
M. Dejussieu, a Cbälons, et M. Perrin, a Lyon. 
A ne considerer que le cöte industriel et l’int^ret qu’auraient les impri 
meurs a venir solliciter directement l’attention du public etranger, ces 
abstentions n’ont rien dont on puisse etre surpris. En effet, si le com 
merce des livres tient une place importante dans l’exportation de la 
France, lestravaux de typographie proprement dits n’ont que des debou- 
ches restreints hors de notre pays, et les relations directes de nos impri 
meurs avec les autres nations sont tres-limitfes, surtout pour les labeurs 
proprement dits. La faute n’en est pas ä l’inferiorite de nos nationaux. 11 
sulfit de comparer les volumes sortis de leurs presses, et que leurs clienfs, 
les editeurs, ont envoyes a Vienne, pour voir qu’ils peuvent rivaliser avec 
toute autre nation. Mais les conditions dconomiques dans lest[uelles se 
trouve l’imprimerie francaise sont loin de lui permettre d’aller chercher 
un Supplement de debouches ä l’eti’anger. Loin de lä, la Belgique, et 
meme l’Angleterre, viennent lui enlever une partie des travaux de notre 
propre pays. 
La typographie parisienne, deja si eprouvee par la creation, dans les 
departements, dimprimeries qui peuvent travailler ä meilleur compte, a 
principalement souffert de cette nouvellc concurrence. Les tarifs des ou-
	        
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