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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

ARTS GRAPHIQUES. 
14 l J 
ETATS-UNIS D’AMERIQUE. 
Nous regrettons que !a plupart des editeurs des Etats-Unis aient reculd 
devant l’eloignement du concours international auquel ils etaient convi^s; 
il eut eie interessant d’dtudier, dans tous ses details, une production que 
nous savons etre si considerable. Toutefois le groupe XXVI, ou etaient 
representes plusieurs editeurs importanls, tels que Lippincott, Wilsen, 
Brewer, nous a permis d’examiner des types de fabrication courante. 
L’exdcution y est, en general, bonne, bien que sans luxe, ainsi qu’il con- 
vient, du reste, a ce genre de publications. Les prix de vente sont, autant 
que nous avons pu nous en rendre compte, plus dleves qu’en France. 
L’exposition de grands ouvrages d’histoire naturelle, et des publications 
oflicielles de statistique, faites aux frais du Gouvernement, montrent que 
les imprimeurs disposent, pour ce genre de travaux, douvriers fort 
habiles. 
Un seul editeur, M. Appleton, de New-York, a sollicite directement le 
jugement du Jury du groupe XII. II n’avait envoye qu’un ouvrage de luxe, 
fornd de deux volumes in-4°, illustres de gravures sur bois et portant pour 
titre : L’Amerique pittoresque. C’est, parait-il, une ceuvre exclusivement in- 
digene. Sans pouvoir rivaliser avec la Touraine ou avec les Jardins, ni au 
point de vue des gravures, ni pour le lirage, ce livre temoigne d’efforts 
qu’on ne saurait passer sous silence. 
On connait le d^veloppement que la presse a pris aux Etats-Unis. Un 
libraire de New-York, M. Steiger, avait eu l’id^e de reunir et d’exposer 
des nurndros spdcimens de plus de six mille journaux publies en Atnerique. 
Ce chiffre rnontre cjuel aliment la presse de ce pays doit offrir aux efl'orts 
des imprimeurs et des editeurs. 
LITHOGRAPHIE , GRAVÜRE, DESSINS I\DUSTRIELS. 
LITHOGRAPHIE. 
La lithograpbie csl un art relativement jeune: la precieuse d^couverte 
de Sennefelder ne date pas encore d’un siede. Elle n’a donc pas, cornme 
la typographie, un long et glorieux pass4 derriere eile. Longtemps on a 
pu craindre que son d^veloppement industriel ne souffrit de l’infdriorite 
que lui creaient des moyens de tirage plus longs, plus dispendieux que 
ceux dont disposait la typographie. Mais le jour ou la presse mecanique 
apu, pour la plupart des travaux. remplacer la presse ä bras, la litho-
	        
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