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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
cii biscau place sous le marbre, qui donne une assise precise et solide. 
Dans la presse Marinoni, la pierre est nivclee sous le cylindre au nioyen 
de quatre vis placees en dessous du marbre. Dans la presse Alauzet, on 
inlroduit sous la pierre soulevee des cartons ou des plaques de zinc entre 
le marbre et celle-ci, suivant Fepaisseur necessaire pour atteindre la pres- 
sion voulue. 
Alin d’obtenir avec le cylindre une pression aussi elastique que possible, 
on le maintient, soitpar des ressorts a boudin ou en feuillcs, comme dans 
la presse Voirin, soit au moyen de caoutchoue ou de gulta-percha, place 
au-dessus des coussinets supericurs du cylindre, comme dans la presse 
Alauzet. Mais ce dernier Systeme presente un inconvenient, c’est que, au 
bout de peu de temps, le caoutchouc perd une partie de son elaslicUö, 
de sorte qu’on doit le remplacer frequemment. 
La presse mecanique peut aussi bien servir pour les tirages en couleur 
que pour les tirages en noir. On sait que l’impression en couleur exige 
autant de tirages, et par suite autant de pierres, que la gravure presente 
de teintes. Si Fon a 6 , 8 , io couleurs a superposer ainsi, il faudra 6,8, 
io tirages, dont la bonne ex6cution exige un reperage d’une precision 
absolue; celui-ci s’obtient au moyen de pointures. Los unes, fixes, placees 
sur la gorge du cylindre, n’en excedent pas le diametre; les autres sont 
articulees et placees dans le sens de la circonfercnce, de maniere a dis- 
paraitre pendant l’impression. Ce Systeme offro plus d’exactitude que le 
reperage par les marges, qui peut etre insensiblement modifie par le jeu 
des Organes de la presse. 
Les soins apportes aujourd’hui a la construction de cette partie des 
presses m^caniques permettent de faire des reperages de chromolilhogra- 
phies en quinze ou vingt couleurs, avec une grande perfection. Si la dila- 
tation ou lc retrait du papier, si Finhabilete des pointeurs, ne venaient 
parfois entraver la marche du tirage par l’agrandissement des trous des 
pointures, le reperage serait toujours mathematiquement exact. 
La presse lithographique mecanique exige un conducteur experiment^ 
et un pointeur. La vitesse du tirage, apres la mise en train, qui demande 
environ deux heures, est de 2 5o a 3oo exemplaires a l’heure avec une 
machine ordinaire. Si Fon voulait avoir une vitesse plus grande, on n’au- 
rait qu’un tirage imparfait, et on amenerait une usure rapide des Organes 
de la machine. 
11 est impossibla de faire sur une rneme pierre des tirages a grand nombre. 
Quand on a des tirages considerables a executer, on a recours a des reports. 
Ccs reports ne rendent pas sculemcntle Service de conserver intacte Fceuvre 
de Fartiste; ils permettent de la reproduire plusieurs fois sur la meme