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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
core obtenir, par les seules reactions chimiques, une image durable sem-
blable ä celle qui se voit sur la glace depolie de la cbambre noire.
Avec les rechercbes de Niepce de Sainl-Viclor a disparu conipletement
l’emploi de la plaque daguerrienne, dont on a vu, en 1867, quelques
rares et derniers specimens.
§ 2. EPREUVES POSITIVES DIRECTES.
Nous n’avons pas trouve, daus Fexposition de 1873, une seule de ces
epreuves obtenues directement ä la cbambre noire. Ce procede, dans le-
quel largent, reduil par le sullate de fer, forme le blanc par Opposition
avec le fond noir du subjectile qui rend les grandes ombres et les demi-
teintes, parait s’ötre refugiti en Amerique, oü il est encore pratique sous le
nom de ferrotype, parce qu’on y emploie comme Support de la coucbe col-
lodionnee une mince leuille de tole recouverte d’un vernis assez r^sistant
pour ne pas elre altere par le contact des bains. La maison Anthony, de
New-York, a expose un certain nombre de ces feuilles de tole; la se borne
le seul Souvenir d’un procede destine, selon nous, a tomber dans l’oubli,
a moins qu’on ne lui trouve une application autre que celle des portraits.
§ 3. — k'preuves mgatives.
Les negatifs peuvent 4tre faits sur papier ou sur verre. De m4me que
les plaques de Daguerre, les negatifs sur papier, dont M. Fox Talbot fut
le premier inventeur, ont completement disparu, et nous ne pensons pas
qu’il y ait, dans toute FExposition de Vienne, une seule ^preuve obtenue
par les procedes negatifs sur papier sec ou humide, malgre les remar-
quables proprietes artistiques de celte preparalion. Les clicbes sur papier
ne pouvaient convenir qu’a des amateurs habiles; ils ne donnent pas cette
linesse que sernble rechercher avant tont l’operateur pbotographe, et ne
peuvent servir que pour un nombre limite de sujets dans lesquels il est
possible de sacrifier la Finesse exageree du detail. Aussi les preparalions
sur glaces sont maintenant les seules employees, et, s’il reste encore quel
ques partisans du procede sur papier, ils se sont abstenus d’cn exposer
les resultats.
Les negatifs sur verre ou glace sont, au contraire, cmployes exclusive-
ment; tantot on les obtient au moyen des preparalions dites au collodion
humide, toutes les fois t|u’i 1 s’agit de portraits, de reproductions ou de
poses rapides, tantot on emploie les preparations seches d’un transport
plus commode, toutes les fois qu’il s’agit de travailler hors du laboratoire.
Depuis 1867, le procede du collodion humide sernble rester Station-
