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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
vers lesquelles semble revenir la mode qui les avait un instant delaissees. 
Les epreuves faites dans ce but demandenl une grande purele et nne 
grande linesse, surtout iorsqu’il s’agit de faire des positives sur verre. Les 
stereoscopes sur papier sont un peu moins flatteurs, mais feur prix bien 
moins eleve en a gen^ralise la vente. 
M. Biertadt, M. Antony et C' e , de New-York, ont envoyti de tres-beaux 
sp&dmens, surtout dans les vues difficiles de la chute du Niagara. En pa 
rallele de ces vues, nous mettrons celles de M. Lamy en France, qui ont 
ete justement appreciiies pour leur grande purete. Quant aux epreuves 
stereoscopiques sur verre, eiles semblent appartenir exclusivement a la 
France, oü deux ateliers, celui de M. Levy et C ie (ancienne maison Fer 
ner et Soulier) et celui de Lachenal et Fabre, rivalisent pour la beautti 
des collections. Celles de M. Levy comprennent, pour ainsi dire, toutes 
les contrees du globe; la maison Lachenal et Fabre, plus recemment fon- 
dee, n’a peut-elre pas encore un nornbre aussi consid^rable de cliches, 
mais sa collection s’augmente chaque jour et s’etend d<5ja a plusieurs mil- 
liers de sujets. 
II semble etonnant que ce genre de photographie se trouve ainsi limitd 
a deux maisons; mais il demande une habilete toute particuliere, et nous 
n’avons vu de tentatives d’imitation qu’en Allemagne; encore trouvait-on 
dans l’appareil stereoscopique expost: dans les galeries allemandes un me- 
lange de helles vues de AI. Levy, avec d’assez mauvaises epreuves d’autre 
provenance. 
§ k. EMAUX ET VITRIFICATIONS. 
Nous savons que Ton peut employer en photographie des matieres co- 
lorantes inertes; il est possible ^galement, en changeant quelque peu les 
manipulations, de suhstituer ä ces poudres inertes des poudres vitrifiables, 
soit que Ton utilise l’action dess^chante du bichromate de potasse sur cer- 
taines matieres hygrometriques, soit que Fon emploie le melange de per- 
chlorure de fer et d’acide tartrique auquel on a donnii le nom de liqueur 
Poitevin, et, par le fait de l’action lumineuse, en agissant a travers un 
cliche negatif ou positif, suivant le procede employe, on ohtient des 
images vitrifiables au feu de moufle, qui constituent de veritahles (imaux. 
Par le meme procede, on peut obtenir et reporter ces images sur porce- 
laine, sur verre, et donner ainsi a la photographie une applicalion artis- 
tique et industrielle tres-etendue; on peut enfin se servir des substitutions 
metalliques pour faire directement des diipots de m^taux de diverses na- 
tures sur Fepreuve meme, et obtenir ainsi de tres-riches cffets. Enfin, par 
les proredes de la lithophotographie, on fait des dessins qui, encres avcc
	        
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