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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
metbodcs devenues pratiques porter leurs fruits, mais prineipalemenl ä
l’etranger. En eilet, en France, si nous pouvons revendiquer le developpe-
ment de la photoglyptique, de la gravure en taille-douce, nous sommes
encore loin de l’application presque generale que Ton fait des procedes de
litbograpbie en Autriclie, en Allemagne, sous le nomde lichtdruck. Pour-
tant ils sont de i’invention deM. Poitevin et d’origine francaise; mais cette
invention, devenue le monopole d’un de nos plus habiles imprimeurs,
s’est arretee, en Fi'ance, dans son developpement, moins par l’indilfbrence
des photographes que par la crainte d’une lulte inegale sur la question
d’un brevet greife par M. Albert (de Munich) sur le brevet cxpire de
M. Poitevin. Nous devons esperer que bientot une alliance plus complete
entre la pbotographie et les autres industries leur permettra de se preter
mutuellement un concours plus actif, et de repandre en France d’une
maniere plus generale les procedes si pratiques usites en Autriclie et en
Allemagne.
On pourrait croire que les trois annees qui ont precede l’Exposition
de V ienne ont ete trop douloureuses pour nolre palrie et qu’elles n’oiit
pu permettre les recherches scientifiques et les inventions. Cependant
c’est encore dans notre pays que nous voyons poindre, dans les experiences
de M. Merget, tout un horizon de procedes nouveaux.
Puissent ces etudes, si dies franchissent le laboratoire pour entrer
dans la pratique, ne pas aller une Ibis de plus s’epanouir sur le sol
etrangor!
DAVANNE.