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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
a eu poui' consequence de conduire proportionnellement a un plus grand 
nombre de recompcnses. 
La ßelgique et la Suisse sont tout aussi avancees sous le rapport des 
constructions mecaniques, et c’est meine en Suisse que se remarquait le 
mouvement le plusserieux dans l’etude des grandes turbines et dans eellc 
des transmissions a grandes distances. 
L’Italie et la Russie ont montrd que Fon commengait a y construire 
quelques macbines; l’Espagne et le Portugal sont encore, sous ce rapport, 
sans importance. Les autres pays commencent ä peine a se manifester par 
quelques efforts isolds. 
Nous nous efforcerons, dans les observations suivantes, de faire res- 
sortir les principaux merites, en adoptant dans nos descriptions l’ordre 
methodique indique par la nomenclature suivante . 
Machines motrices. 
Gdneraleurs. 
Petils moteurs. 
Locomotives. 
Contre-vapeur. 
Locomobiles et machines demi-Iixes. 
Locomotives routiöres. 
Accessoires des machines a vapeur. 
Moteurs hydraul iques. 
Machines servant a la manceuvre 
des fardeaux. 
Pompes. 
Pompes a vapeur. 
Pompes rotatives. 
Pompes a incendie. 
Injecteurs et ejecteurs. 
Machiries-oulils : 
Travail des mi'taux, 
, Travail du bois, 
Travail de la pierrc. 
Pieces de'tachdes. 
Appareils de pesage. 
Machines des arts textiles. 
Machines a coudre. 
Machines de fahrications diverses. 
Appareils des Industries chimiques. 
Machines servant au developpement 
des phenomenes physiques. 
MACHINES MOTRICES. 
La principale force de l’industrie moderne, la machine a vapeur, etait 
necessairement repr^sentee a l’Exposition par les dispositions les plus 
variees; mais cette variele laissail voir cependant une tendance bien ma 
nifeste, et bien plus prononcee encore qu’cn 1867, ii employer de 
jiriiference des distributions a soupape, a la place des distribulions a ti- 
roir, auxquelles nous sommes habitues. Cette tendance doit etre pour 
nous un enseignement, car eile est parfaitement justifiee. 
La France seule n’dtait pas representee dans ce mouvement, si ce n’est 
par la collaboration de notre eminent constructeur, M. Farcot, a la ma- 
cliine beige exposee par M. Bede, sous le nom collectif Bede et Farcot. 
11 ne faut pas hesiter aledire, nous sommes en retard sous ce rapport: 
et, sans doute, parcc que nous possedions, jusqu’A ces dernieres annees,