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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
de bois, matteres qui peuvent etre enlevees facilement et lavees aussilöt 
qu’il est necessaire, de maniere a servir plusieurs fois. 
Nous avons vu les appareils de M. Berenger en fonction reguliere, dans 
les stations intermediaires du Sud-Balm; im simple manoeuvre deler- 
mine, au moyen d’une eprouvettc graduee, la proportion du lait de chaux 
qu’exige l’etat achtel des eaux qui doivent servir ä l’alimentation, et il regle 
en consequence le fonctionnement de ses appareils. On trouvera d’ailleurs, 
dans une excellente note de M. Gottschalk, ä l’obligeance duquel nous 
sommes tres-redevable pour toutes les indications qu’il a bien voulu nous 
donner pendant notre sejour ä Vienne, toutes les donnees süffisantes pour 
demontrer c|ue ce procedö est devenu, sur cette ligne, absolument 
pratique. 
PETITS MOTEURS. 
Nous savions deja que les moteurs a air chaud d’une puissance inferieure 
ä celle d’un cbeval avaient eu en Allemagne, sous la forme de la machine 
d’Ericcson, un certain succes, mais il etait assez facile de prevoir que l’avan- 
tage devait, en definitive, rester aux machinesa simple deplacement d’air, 
analogues a celles que M. Laubereau a construites et fait construire. Laplu- 
part des laboratoires des dcoles polytechniques allemandes sont main- 
tenantpourvus des petits moteurs de Lehmann, qui fonctionnent utilement 
avecune grande regularite. Nous attendons toutefois, pour nous prononcer 
en parfaite connaissance de cause sur cette machine, que nous ayons fait 
des experiences assez prolongees sur le modele dont nous avons fait 1 acqui- 
sition, pour le Conservatoire, a l’Exposition. 
En ce qui concerne les machines a gaz, la disposition a simple effetde 
M. Otto et Langen s’est montree dans la pratique ce qu’elle etait a 1 Ex 
position de 1867; on peut toujours lui reprocher la trop grande promp- 
titude de ses mouvements, ainsi que le bruit de ferraille qui est la conse 
quence de son mode d’aetion; mais eile n’en a pas moins r«5duit la 
consommation de gaz ä la moitie de la depense qu’exige encore le moteur 
Lenoir : 1200 iitres par force de cbeval et par heure au lieu de 2/100. 
Elle n’a depuis lors donnelieu a aucune am^lioration. 
M. Fontaine obtient facilement 5 a 6 kilogrammetres par seconde de sa 
petite machine ä vapeur chauffee au gaz; mais il est loin d’arriver, pour ce 
faible travail, aux meines resultats economiques que MM. Otto et Langen. 
Ses six hecs de gaz ne depensent pas moins de 600 Iitres par heure, soit, 
au prix du gaz a Paris, 18 Centimes. Quelque eleve que soit ce chifTre, 
le moteur domestique de M. Fontaine, dont le generatcur contient assez 
d’eau pour satisfaire au plus long travail que l’ouvrier puisse faire entie
	        
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