MACHINES.
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ses repas, et qui regle automatiquement l’energie des Hammes de chauf-
fage d’apres le travail a dövelopper, doit etrc consider^ comme iine tres-
jolie sokition de ce probleme; eile serait eneore plus pratique si la vitesse
du regimc dtait moindre, et si les Organes etaient regles de maniere ä
d^velopper au moins 1 o kilogrammetres par seconde.
II y avait aussi a l’Exposition quelques petites turbines servant au meine
objet; mais il convient de citer plus particulierement les petits moteurs
caloriques de M. Siemens, tres-curieux sans doute, en ce que quelques
becs de gaz suffisent pour mettre facilement en mouvement d’assez grandes
masses; mais il suffisait de cbercher ä les arreter avec la main pour se
convaincre que l’auteur en est eneore ä la p^riode de recberche, et non a
cclle de la realisation industrielle etvraiment pratique.
LOGOMOTIVES.
Les locomotives ont 6te plus particulierement examinees par M. H.
Schneider, qui etait avec nous membre du Jury du groupe XIII, et dies
doivent l’etrc plutöt au point de vue des tendances generales de l’exploi-
lation des chemins de fer en Allemagne qu’a celui d’une comparaison a
etablir entre les differentes dispositions qu’eiles prösentent par rapport
aux types auxquels nous sommes habitu^s en France.
Jamais si nombreuses locomotives ne s’etaient trouvees ensemble dans
une exposition; jamais non plus les differenfs types n’avaientpu aussi bien
etre compares, au point de vue de leurs destinations diverses, devenues
plus variees par suite de la necessitd de desservir des rampes de plus en
plus inclinees et plus longues. L’execution des locomotives est presque
partout irreprochable, et Ton peut dire qu’a part la discussion des systemes
il n’est aucune branche de 1’industrie mecanique qui denote la meine per-
fection et le meme progres.
Entre toutes ces machines cependant, on a reconnu, pour ainsi dire
d’une voix unanime, que la locomotive du Crcuzot remplissait le mieux
toutes les conditions de i’execution la plus parfaite . bon choix de matd-
riaux suivant la destination des differentes pieces, avec prepond^rance des
diverses qualites d’aeier pour celles qui fatiguent le plus, grande correction
de dessin, et surlout reproduction en quelque sorte geom^trique de
toutes les surfaces avec une perfection que l’on est loin de reehercher
ordinairement dans les constructions d’une maebine; teis sont les merites
qui distinguent tous les produits de l’usine du Creuzot a l’Exposition.
Bien que cette extreme perfection ne soit pas precisement exigee in
meine realisable dans les engins qui doivent seulement repondre aux
