cupes des difficultes de la question, et l’ont plus ou moins resolue, sous
desformes interessantes, mais s’ecartant trop souvent de la simplicite desi-
rablc.
MOTEURSHYDRAULIQUES.
Bien que les modeles de turbines fussent assez nombreux a l’Exposition,
c’est surtout au point de vue des grandes applications qu’il importe de si-
gnaler le progres. Les installations deja termindes de Schaflbuse, celles en
cours d’ex^cution a Bellegarde, ouvrent a ces excellentsmoteurs un domaine
tout a fait nouveau, pour lequcl le concours des transmissions par cäbles
a longues distances etait absolument indispensable. Si, comme il faut l’es-
perer et comme tout porte a lecroire, on parvient a creer dans cette der-
niere localite un centre industriel pour utiliser la perte du Rhone, il sera
d^montre que certaines industries tout au moins peuvent avoir avantage a
se deplacer pour obtenir a meilleur marche le travail moteur. Comme
condition certaine de succes, comment ne pas reconnaitrc qu’un groupc
de turbines de grandes dimensions, installd sur une chute dont la puissancc
minim um a cte sulFisamment jaugde, assure aux usines qu’elles desservent
une regularite de fonctionnement sans laquelle toute grande industrie
ne peut s’asseoir sur des bases certaines, soit au point de vue de leco-
nomie et de la main-d’ceuvre, soit au point de vue de la constance des
debouches?
Les plus importants ateliers de construction de la Suisse ont largement
traitela question a ce point de vue, et l’on ne saurait trop feliciter MM. Rieter,
de Winterthur, de l’habilete avec laquelle ils ont etudi^ tous les details de
ce probleme difficile. On ne pourrait citer de meilleurs modeles que les
leurs, et leur magistrale execulion est bien faite pour exprimer, dans ses
plus extremes limites, le degre de perfection auquel les arts mecaniqucs
sont arrivais de nos jours.
Si les transmissions par cables sont indispensables pour distribuer le
travail ainsi recueilli en un point central sur une etendue de terrain sulli-
sante pour l’installation d’usines appropri^es, il convient d’ajouter que
l’Exposition de Vienne pr^sentait pour la premiere fois l’cxemple de l’appli-
cation d’une immense poulie ä gorge pinrante, du Systeme Fovvler, aux
transmissions telo-dynamiques. Cet organe, execute par MM. Sulzer, n’avait
pas moins de 2.5o metres de diametre, et (*tait commandd par une roue
dentee plus grande encore, mise en mouvement par une petite machinc
horizontale et un pignon. Ce mode de transmission convient parfaitement
lorsque la vitesse de translalion doit etre relativement faible.