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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

244 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
]a variete des applications deja faites; les ejectcurs de M. Friedmann sont 
cmployes utilement pour l’MiSvation des eaux; M. Korlig a livre deja un 
grand nombre de petitesforges, soufflantpar lememe moyen; toutle monde 
connait maintenant l’ejecteur condenseur de M. Morton, qui donne un 
eilet utile comparable, assure-t-on, ä celui des condenseurs ä pompc, tout 
au moins un resultat deja satisfaisant. 
Quand nous aurons citd les diverses applications sur lesquelles ont porte 
les experiences de M. Siemens, le telegraphe pneumatique, l’alimentation 
des fours gazogenes, la cuisson des stieres a basse temperature, sous faible 
pression, nous aurons montrö tout le parti que l’on doit attendre, dans 
l’avenir, de l’ingenicux appareil de M. Giffard, qui sera tot ou lard employ^ 
pour les pompes a incendie, avec des avantages peut-etre considerables 
sous le rapport de la simplification. 
M. Friedmann est trop equitable sans doute pour ne pas s’etre etonne 
que le Jury de Vienne ait laisse de cdte, apres le depart de ceux qui 
nauraient pas manqud de les ddfendre, les droits incontestables, et qui 
n’ont pas ete contestes, du premier inventeur. 
MAGHINES-OUTILS. 
Le Jury avait a apprdeier toutes les maebines de fabrication, que nous 
diviserons ici en deux groupesbien distincts : celui des machines-outils, qui 
rentrait directement dans les attributions du groupe XIII, et celui des appa- 
reiis ernployes dans des industries sptkiales, et qui devaient etre examincs 
concurrement avec des experts cboisis parmi les membres des groupes qui 
avaient a prononcer sur les produits memes de ces industries. 
Les machines-outils servant au travail des metaux, du bois et des pterres 
etaient exclusivement de notre domaine. 
TI?AYAIL DES METAUX. 
Quant aux maebines servant au travail des nnitaux, elles Etaient en 
nombre bien plus restreint qu’a l’Exposition de 1867. M. Seilers, de New- 
York, MM. Sharp Stewart et C ie , de Manchester, MM. Ducommun et Stem- 
len, de Mulhouse, etaient evidemment au premier rang, tant sous le rapport 
de l’invention que de l’execution. Les grands ateliers de Chemnitz, qui nous 
avaient fait concevoir une tres-haute opinion des machines-outils de 1 Alle- 
magne, en faisant figurer aux concours de 1862 et de 1867 une grandc 
variete de modeles bien executes et d’un prix peu eleve, n ont fait depuis 
lors aucun progres, et ce sont encore aujourd’hui les meines types, copws 
pour la plupart de la mdme fa^on. 
Les diplömes d’bonneur qui leur ont ete decerne^ a une seconde reu-
	        
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