MACHINES.
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mon leur avaient eie tres-justement cuntestes, ä notre avis du moins, lors
de la premiere dehberaüon. II n’est quejuste, au eontraire, de donner les
<5loges les plus merites ä la belle exposition en ce genre de plusieurs cons-
tructeurs americains.
Le nombre des inodeles parfaitement etuditis et aussi habilemeut exdcu-
les de l’exposition importante de M. Seilers constituait la plus belle serie
de toute l’exposition; M. Seilers n’a cependant rien modifie ni a la dispo-
sition de son tour a vitesses variables, au moyen de plateaux de friction, qui
avait eie tres-rernarquea l’Exposition de 1 SGy, ni ä l’agencement des organes
principaux de sa machine automatique ä tailler les engrenages, qui est cer-
tainement la plus complete en ce genre. Mais son exposition presentail
encore ce caractere de perfection generale qui l’avait place, des 1867, au
rang des meilleurs constructeurs de macbines-outils.
Les belles machines-outils de MM. Ducommun et Steinlen, ancienne-
ment Dubied et Ducommun, sont appreciees a l’dtranger comme en France;
on sait partout que rien n’est neglige dans leur construction, et que l’on
ne trouve nulle part des tours, des machines a raboter plus puissants et
dun travail plus sur. Un seul regret a pu accompagner la decision una-
nnne qui leur rendait une exacte justice, c’est que cette decision devait
etre desormais comptee au nombre des succes ä irnputer ä nos voisins,
alors que l’industrie de MM. Ducommun et Steinlen est toute francaise par
son origine, par ses progres, par ses developpements, par le talent et
par le cceur de ses directeurs.
Sans abandonner sur aucun point les rares qualites qui distinguent les
grands outils sortis de cet atelier, et tout en continuant a c(imenter toutes
les pieces sujetles ä deformation, MM. Heilmann et Steinlen, directeurs ac-
tuels, avaient construit, pour l’Exposition, une serie de types etages des
di deren ts genres de machines; chacune de cos series, continuee jusqu’aux
outils les plus puissants, est en parfaite concordance avec les besoins, ce
pendant si varies, de l’industrie, et forment un assorliment parfaitement
appropne aux diverses necessites du travail des ateliers.
M. Steinlen a rendu aussi un Service serieu\ a la construction des
machines par son etude recente sur les types metriques des dimensions
des vis, en ce qu’il a ramene les principales dimensions des vis de Whit-
worth ä des cotes exprimees en divisions du metre, et en ameliorant en
meine temps, par un meilleur choix de ces cotes, les vis de petites di
mensions.
Dne industrie toute francaise aussi est celle de M. Deny, qui a pour
specialite principale la construction de tous les outils necessaires pour
lexecution des mille pctils articles en metal qui sont executes a Paris par