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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
reils a l’aide desquels se font, beaucoup plus g^miralement que par le
pass4, los d&erminations relatives a la riisistance des matiiriaux employes
du ns la conslruction.
Le banc de traction de M. Tangye, pour les essais des matöriaux, dans
lesquels l’effort est dcStermine par unc pression hydraulique, et les appa-
reils tres-vari<$s de MM. Thomasset-Noelet C' c , dans lesquels les elTorts sont
determines le plus ordinairement par la lecture d’un manometre clilTd-
rentiel etabli sur le principe de ceux de Galy-Cazalat, ne peuvent man-
quer de rendre ces essais plus faciles et plus surs, et par cons^quent de
porter les industriels a etre plus desireux de s’en servir d’unc maniere
g^n^rale pour sauvegarder leur responsabilit^ de constructeurs.
MACHINES DES AKTS TEXTILES.
Aucune des dernieres expositions n’tStait aussi pauvre que celle de
Vienne en machines des arts textiles, dont les produits, au contraire, rem-
plissaient de nombreuses galeries.
L’Angleterre yötait cependant repr^sentde par l’exposition de M. Platt,
d’Oldham, dont le mutier renvideurpour la laine a etd beaucoup adinire,
et par quelques assortiments de MM. Combes et Bardour et de MM. Law-
son et fds.
La Suisse et la Belgique avaient quelques appareils de fdature en fonc-
tion, mais il n’y avait parmi eux aucune nouveaute bien remarquable, si ce
n’est un metier de M. Cölestin Martin, de Verviers, qui, reprenant l’idde
de notre compatriote M. Vimont, estparvenu, par unc autre voie, a liier
et a etirer au metier continu la laine cardee. 11 y a la un progres notable
ä constater, surtout au point de vue de l’avenir, et M. Martin avait su ap-
porter d’heureuses modifications dans la plupart des metiers qu’il avait
expos^s. Au nornbre des meilleures expositions en ce genre, il laut encore
citer celles de MM. Esclier, Wyss et C'°, etc., et MM. Reiter et C“, etc. Les
machines de la Saxe ötaient de bonne construction, mais ne presentaient
aucune innovation vraiment importante.
11 est utile de consigner ici les efforts qui ont <$te faits ä Vienne, dans
un Congr&s special, pouramener l’adoption generale d’un mode de nuine-
rotage m^trique des fds de toutes natures; les r^solulions qui y ont etc
preparees viennent de recevoir leur sanction dans le Congres de Bruxelles,
ou notre collegue, M. Alcan, a puissamment aide ;i ce progres d’unilica-
tion si desirable.
L’exposition de MM. Tulpin freres, de Rouen, etait teile que, d une voix
unanime, le Jury a propose pour eux, des la premiere visite, un diplöme