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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
MACHINES DE FABRICATIONS DIVERSES.
Les merites spdciaux des machines et des appareils specialetnent appro-
prids ä diverses fabrications ne pourraient etre signales avec les ddtails
ndcessaires qu’a l’occasion de l’etude des produits cju ds servcnt a confec-
tionner. Elles echappent par leur variete a une appr4ciation sommaire, et
nous ne pouvons ici que mentionner les groupes pnncipaux qui etaient
representes avec quelque importance a l’Exposition.
La disposition rdglementaire en vertu de laquelle ces appafeils devaient
etre apprecids par un Jury mixte, forme de mecaniciens et de fabncants,
aurait ete excellenlc si la rapidite des operations n’avait, dans presque
tous les cas, rendu cette associalion illusoire. II a pu arriver frequem-
rnent que les deux jugements, portes isolement, n’ont pas prdsentd tout
l’accord desirable.
FABRICATION ET TRAVAIL DU PAPIER.
La fabrication meine du papier ne se faisait remarquer a l’Exposition
que par le developpement de l’industrie des pätes de bois (M. Bell, de
Lucerne, MM. Voter et Vorth, d’Heidenheim), qui exige des moyens me-
caniques d’une grande puissance, et par les premieres applications des
filtres-presses continus.
Cependant un exposant framjais, M. Lespermont, qui avait cru bien
faire en se faisant admettre dans une des divisions dtrangeres, presentait
un Systeme interessant destine a r6cuperer et a revivifier l’alcali que le
mode de fabrication des papiers de malieres ligneuses consomme en tres-
grandes quantites. Les appareils de M. Lespermont, deja employes avec
un plein succes dans un grand nornbre d’usines, n’ont peut-etre pas ete
apprecies par le Jury a leur veritable valeur pratique.
L’exposition de M. Bertram et fds, d’Edimbourg, etait aussi d’un grand
interet.
Bien de particulier a dire sur les maebines accessoires de la papetene,
telles que plieuses, rogneuses, satineuses; mais un de nos exposants
francais, M. Antoine, avait cependant trouve le moyen de perfectionnei
encore la machine ii faire les enveloppes, qui est toujours une curiositi
pour celui qui la voit fonctionner pour la premiere fois avec tant de deb-
catesse et une si grande precision.
IM PRIMERIE.
Quant aux machines a imprimer, qui ont subi de grands perfectionne
inenls dans ces dix dernieres annees, nous n’avons vu aucune combinaisoii