MACHINES.
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superieure ä celles de M. Marinoni, de M. Alauzet et de MM. Alauzet et
Heuse, lorsqu’il s’agit de faire tres-bien ou tres-vite. Nous avons plus spe-
cialement remarque la disposition a l’aide de laquelle ces derniers cons-
tiucteuis pcuvent transfoimer en un instant, et par un simple cliangcmcnt
de camc, une machine en retiration en deux machines en blanc, et in-
versement.
M. Sigl, de Berlin, avait installe dans un pavillon special et faisait
fonctionner devant le public tout le maleriel et tonte l’organisation de ln
Nouvcllc Presse libre; ce n’etaitpas un des moindres attraits de l’Exposition,
et cetattrait etait cncore augmente par l’emploi de petits moteurs hydrau-
liques bien disposes et fonctionnant au inoyen des conduites d’eau du parc
du Prater.
Les presses lilhographiques de MM. König et Bauer etaient aussi bien
etablies, et nous avons egalement remarque dans la scction frany.ai.se, los
machines moins importantes de MM. Mauldc et Wibard, et celles de
MM. Pierron et Dehaitre; ces dernieres surtout denotent, comme disposi-
tions ingenieuses et comme bonne enteilte de la construction, une grande
babilete cliez leurs auteurs.
TRAVAIL DU CUIR ET COURROIES.
Gest maintenant une habitude prise dans les expositions de soumettre
aujugement du Jury des machines, non-seulement les appareils servant
a la fabrication, mais encore et principalement les courroies de tous
genres, qui occupent particulierement a Vienne un espace consid&rable.
Nous n avions cependant, dans le Jury du groupe XIII, aucune competence
sptciale pour apprecier la plupart de ces produits, et, en ce qui concerne
les machines clles-memes, nous devons nous borner a rappeier que nous
avons trouve chez M. Dewrance, de Londres, et surtout chez M. Beren-
dorl, de Paris, les seules machines vraiment recommandables.
La Substitution des machines aux nombreuses facons a la main, qu’exige
Ja preparation des cuirs, est un fait encore recent; il ne faut pas s’etonner
que ces machines soient encore un peu rudimentaires, et que les regles
qui doivent presider ä une bonne et solide construction n’y soient pas tou-
jours observöes. II y a dans les machines de M. Berendorf les dldments de
constructions qui, plus soigndes ä l’avenir, doivent, dans une bien grande
pioportion, öconomiser une grande partie de la main-d’oeuvre, gaspilleejus-
quici dans celte importante industrie par le travail ä la main.
Le bousculeur de M. Berendorf, pour le lessivage du linge, et ses mou-
lins a tan, sont dejä devenus tout a fait pratiques.
Le probleme de la preparation des cuirs est tellement multiple, il ror-
iii.
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