MACHINES.
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matiere que Ton a en vue par le moyen du vide ou memo d’actions fri-
gorifiques.
Tous ces appareils doivent etre construits avec beaucoup de soins, ct,
lorsqu’ils sont de grande dimension, ce n’est pas une des moindres dilli-
cultes que de Ies rendre etanches, soit sous l’action des pressions inte-
rieures, soit sous l’influence du vide.
SUCRE.
En ce qui concerne l’industrie du Sucre, la France Etait parfaitement
representee par la Compagnie de Fives-Lille, qui n’avait toutefois envoye
a l’exposition que des appareils executes coinine eile les livre ä l’industrie,
c’cst-a-dire de fabricalion courante.
On sait que cet important Etablissement, en se sEparant de sa participa-
tion avec la SociEtE Cail et C' e , et en conservant une grande partie de ccux
des ingenieurs quis’y Etaient occupEs des appareils a sucre, s’est placE au
centre meme de la culture de la betterave, dans le nord de la France; il
ne faut donc pas s’etonner qu’il ait construit, depuis 1870, plus de vingt
fabriques de sucre, dont plusieurs toutefois en Espagne, a la Martinique
et en Egyple.
II avait a Vienne une exposition qui comprenait, avec les machines mo-
trices et le genErateur correspondant, une rape a betteraves, une soufllerie
pour acide carbonique, un appareil d’Evaporation a triple cffet, une chau-
diere a cuire dans le vide, un appareil a acide sulfureux, et tous leurs
accessoires. L’industrie du sucre est peut-etrc celle dans laquelle il importe
d’observer le mieux les conditions physiques et chimiques qui doivent
conduire au meilleur rEsultat. Il faut rEduire la dEpcnse de combustible,
sans s’exposer ä atteindre nulle part une tempErature trop Elevee, etle jeu
des pressions et des condensations y joue un grand röle.
Les appareils de Fives-Lille se faisaient remarquer par les details plus
particulierement relatifs ä la gradation des Evaporations et des condensa
tions la plus convenable pour l’Economie du rEsultat. On remarquait sur-
tout les pompes a eau chaude, avec clapets mus mEcaniquemcnt, pour
assurer 1’efficacitE de leur jeu, malgrE la prEsence de la vapeur. Quant
aux appareils a acide carbonique et ä acide sulfureux, ils sont plutöt
chimiques que mEcaniques; mais ils inaugurent d’une maniere heureuse
1 introduction des machines bien construites pour assurer la continuite de
reactions chimiques dont lesElEments se renouvellent au für et a mesure
des besoins de l’usine.
Les expositions de M. Aders, de Neustadt, et de M. Allftrom, de Nien-
durg, etaient beaucouj) moins completes.
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