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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

tient egalemcnt au moyen du craniostat, planchette sur laquelle se trouve 
une piece cubique en bois; 1c Support est un ßxateur qui empeche 1c 
cräne de basculer. 
Cette attitude ainsi obtenue pennet de comparer tres-approximative- 
nient le plan alveolo-condylien avec celui de la vision horizontale. La di 
rection du regard est donnee par Yorbitostat ä cremailUre ou par Yorbilostat 
d vis. 
Le plan alveolo-condylien et le plan visuel sont presque completement pa- 
ialleles dans les cranes humains, et ce parallälisrne existe dans toutes les 
conditions d age, de sexe et de race. Ce caractere, selon les observations de 
M. ßroca, est un des plus fixes qu’il y ait clicz l’homme; ce fait est d’autant 
plus important qu il etablit une difference remarquable entre l’homme et 
les autres animaux cbez lesquels la direction du regard remonte toujours 
au-dessus de l’honzon. 
Parmi les instruments d’anthropologie exposes par M. Mathieu, nous 
citerons eucore Yequerre flexible aariculaire et le goniometre auriculaire, des- 
lines tous deux a placer le cordon biauriculaire qui etablit la Separation 
du cräne anterieur et du cräne posterieur. Le goniomhrefacial de Jacquart 
et celui de M. ßroca sontdestines ä mesurer l’angle facial. Le demi-gonio- 
initie est reduit ä une seule brancbe laterale, et rend ainsi l’operation plus 
simple et plus rapide. Sur le sujet vivant, pour assurerla bonne direction 
du cadran, on (ixe le goniometre dans le trou auditif. Ces appareils sont 
tres-precieux pour les voyageurs, car ils permettent de prendre des ren- 
seignements anthropologiques sur les vivants et sans grande difliculte. 
La valeur de 1 angle jiarietal peut etrc determine par le goniometre pa- 
uctal de M. Quatrefages, qui est lorme par les deux branches d’un long 
conipas sur lesquelles sont fixes un cadran et un indicateur. Le crochet 
sphenoidal et la sondc optique permettent de mesurer l’angle sphenoiidal 
sans ouvrir le crane. 
Nous signalerons enfin le cranwscope, qui sert ä examiner toulc la sur- 
>ice interne du cräne ä travers le trou occipital. Un eclaireur, cornpose 
une grande lentille, large de 10 centimetres, fait concenlrer dans 
Interieur du cräne la lumiere d’une lampe; des rniroirs refletent les par- 
tles cllns * eclairees. Trois rniroirs sont employes dans cet appareil : Tun 
pan redete les parties dans leur grandeur naturelle; l’autre convexe fait 
endnasser dun seul coup d’oeil une surface plus etendue; le troisieme, 
f |ni est convexe, perrnet, en grossissant les images, d’examiner les petils 
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