INSTRUMENTS DU MUSIQUE.
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tiste des ressources bien süffisantes pour colorer son jeu. C’est parle mode
d’altaque du clavier que s’elfectue, suivant les exigences de l’execution
musieale, la repartition des nuances fortes ou douces entre les diverses
parties de l’instrument. Vouloir realiser par desmoyens mecaniques ce que
le pianiste obtient par la perfection de son mecanisme, c’est compliquer
inutilement I’instrument, et apporter un element de gene dans l’execution
musieale.
BELGIQUE.
La Belgique n’esl represenlde que par M. Florence, dont les instruments
ne sont. pas des oeuvres de premier ordre. Ce facteur a expose un piano
muni de deux tables, laissant entre eiles un intervalle et solidaires l’une
de l’autre, de fagon ä constituer un corps sonore et creux, analogue ä celui
d’un instrument ä cordes. Cette invention ne nous a pas paru realiser les
espdrances de l’auteur, car le piano, entilfement depouille de son enveloppe
pour laisser voir la disposition des tables, n’a pas plus de son qu’un piano
ferme de toutes parts.
ITAL1E.
Les instruments italiens ne presentent rien de remarquable, sauf un
instrument de M. Alessandri, de Rome, qui est une copie textuelle du
piano ä queue d’Erard; copie tellement fidele, que l’on pourrait croire a
un simple ebangement d’etiquette.
SUISSE.
MM. Huni et Hubert ont expose de bons pianos, qui sont construits dans
les principes et dans la forme de ceux d’Erard.
ESPAGNE.
Hans l’oxposition espagnole, nous avons remarque les inslruments de
M. Bernaredgi, qui sont bien construits et ont une bonne sonorite. Ge fac
teur a d’aulant plus de me rite qu’il n’est pas, comme beaucoup d’autres,
tnbutaire de l’etranger; (out est fabrique cliez lui, et ses mecaniques,
dont il a expose des specimens, nous ont paru construites avec un grand
soin.
ANGLETERRE.
Ce pays est represente par les instruments de M. Kirkmann, l’un des
bons facteurs de Londres. Ces instruments sont faits avec soin: les dessus
ont une sonorite agreable et chantanle, mais les basses sonnent le tambour.
