sont des Instruments hors ligne, qui contribuent les uns com me les autres
ä nssurer a untre pays une superiorite dont il peul a bon droit s’onor-
gueillir.
ACCESSOIRES DE PIANO.
En dehors des grandes maisons qui fabriquent elles-memes leurs meca-
uiques, la plupart des maisons de facture se fournissent chez desfabricants
qui, grace a un outillage special, peuvent construire a bas prix, d’apres
des modeles determines, toute espece de mecanique. Teiles sont on France,
la maison Robden, la plus ancienne de toutes; la maison Schwander et la
maison Gehrling. Ges maisons ont expose des sp4cirnens remarquables de
leurs diverses fabrications. A la vue de ces produits execut^s avec tant de
soin, on s’explique aisement que beaucoup defacteurs, meme a l’etranger,
soienlleurs tributaires. Depuisl’emploides barrages metalliques, les maisons
de facture, sauf quelques exceplions, font fabriquer ees pieces au dehors.
En Autriche, grace au bas prix du fer et de la main-d’ceuvre, les barrages
peuvent etre obtenus a tres-bon marchti: M. Kirralka a expose un specimen
de barrage pour piano a queue avec le sommier de pointes, dont le prix
est de A 3 florins.
Les feutres jouent un role important dans la facture du piano, puisque
c’est de leur egalite, de leur souplcsse que depend la qualite moelleuse du
son. M. Fortin et C'°, de Paris, M. Billion, de Sainl-Denis, ont expose
des specimens remarquables de ces produits, par lesquels nos fabricants
Iranpais conservent une incontestable superiorite.
PIANOS A SONS PROLONGES.
On reproche parfois au piano de ne pouvoir tenir le son et le prolonger
a volonte, comme le font les instruments de l’orchestre; le desir d’ajouter
rette qualite a un Instrument qui rend tant de Services a l’art a inspire
beaucoup d’essais qui, pour la plupart, n’ont pas abouti. Isoard avait, il
y a plus de trente ans, obtenu la prolongalion par un courant d’air agis-
sant sur la corde. Cet instrument, construit par M. Henri Herz, avait frappe
1 attention du Jury en 18/ig; mais il a eie abandonne, a cause de 3 ine-
galite des efl’ets produits par ce mode d’ebranlement de la corde dans les
diverses rdgions du clavier. Vers i 85 5, MM. Alexandre pere et fds ont
lait une autre tentative; ils prolongeaient le son au moyen d’un jeu d’anche
tres-doux associe au piano, et dont la sonorite avait ete amortie de fayon
a sunuler aussi exactement que possible la resonnance caracteristique de
la corde.
Getto fois, nous trouvons dans l’exposition ilalienne un instrument de