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SECOURS AUX BLESSES MILITAIRES.
docteur Mundy. Ces voitures contiennent six brancards faciles 5 placer
et a deplacer, et qui sont maintenus de maniere ä ne pas etre ballottes
pendant la marclie. De cbaque cöte so trouvent des compartiments qui
renfermenl des medicaments et des bandages. Lorsqu’on enleve un des
brancards au lit inferieur, on pcut le remplacer par un banc qui se trouve
dans la paroi laterale de la voiture, et qui permet d’asscoir trois blessds
ordinaires.
Deux ou trois personncs ont ^galement place pres du codier, et le siege
de devant forme une caisse c|ui renferme les appareils de premiere itöces-
sitö, des medicaments et des vivres.
Ces voitures sont legeres, bien suspendues; deux chevaux les tirent tres-
facilement dans toute espece de chemins.
Elles sont tres-bien ventilees, et on peut les ouvrir aisement et largement.
Selon les cas, on peut transporter les blesses soit assis, soit coucbes. Elles
permettent, et c’est la un de leurs grands avantages, de placer facilement
les brancards sans cn enlever les blesses. M. Kellner a ajoute a ses voi
tures un trcuil tres-simple, qui permet de monier ou de descendre, sans
secousses, les brancards ä la place que Ion veut.
MM. Locati et Kellner exposent encore des voitures-cuisines, permet-
tant de preparer en une ou deux heures du bouillon, des rötis ou des
tisanes pour un grand nombre de blesses.
La plupart de ces voitures sont trop volumineuses, et par consdquent
frop lourdes.
L’une d’elles, par exemple, permet de faire la cuisine pour s,5oo
bommes.
Celle qui, de toutes, nousparait la plus pratique, est une voiture a deux
roues, qui peut a la rigueur etre tiree par des bommes; eile ne pese que
hoo kilogrammes et permet de faire la cuisine pour 2&o blesses.
De toutes les voitures de pliarmacie et d’appareils ntödicaux, les mieux
conditionnees sont celles qu’expose le ministöre de la guerre de Prussc.
Elles sont tres-bien appropriees pour suivre une armee en Campagne et
rendre de v^ritables Services. ,
Tous les panncaux s’ouvrent en dehors; cliaquc casier, chaque tiroir
est soigneusement pourvu d’une ötiquette. Ilion de plus facile que de tiou-
ver ce que l’on chcrclie, et en un instant, en faisant ouvrir tous les pan-
neaux, on voit tout ce que contient le fourgon.
Une place speciale est reservde aux medicaments toxiques ou dange-
reux, pour eviter les erreurs que les infirmiers pourraient commettre.
Ces fourgons ont le scul defaut d etre lourds et de necessiter l’emploi
de trois ou quatre cbevaux.