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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

SECOURS AUX BEESSES MILITAIRES. 
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Oii ne peut que louer la disposition du wagon-cuisine; peul-etre peut- 
oii faire une ltigere reserve pour le wagon des medecins, auquel on peut 
reproclier d’etre trop luxueux. 
Nous fcrons neanmoins remarquer, dans le cas ou des mddecins reste- 
raient constamment attaches a ces ambulances et seraient ainsi obliges de 
passer des semaines successives dans ce train, il devient n^cessairc de leur 
donner un certain confortable. 
De plus, ces wagons peuvent servir aux compagnies, en temps ordi- 
naire, comme wagon de luxe, et surtout dans le cas de transport de 
malades. 
Le rcprocbe qui, au premier abord, paraitle plusserieux, est celui qui 
porte sur la differcnce qui existe cntre la grandeur de ces wagons et ceux 
qui sont einployes actuellement par les compagnies de chemins de fer. On 
ne peut, dira-t-on, utiliser le materiel existant. 
Cette objection serait sans replique, si les compagnies de chemins de fer 
n’etaient obligdes, constamment, de renouveler leur materiel. Or il ne 
s’agit pas de modifier le materiel existant, mais d’apporter des clian- 
gements, en rdalitd tres-minimes, au materiel qui se fabrique tous les 
ans. 
La compagnie du chcmin de fer de Lyon seule fait construire chaque 
annee pres de /i,ooo wagons nouvcaux. 
Or, en admettant que l’on puisse avoir besoin, ä un moinenl donmi, de 
i oo trains sanitaires, de 20 wagons cliacun, cela ferait un total de 2,000 
wagons, et ces 2,000 wagons pourraient etre fournis par les six grandes 
compagnies de chemins de fer. 
Il suflit donc que, chaque ann^e, chaque compagnie fasse construire une 
quanlite proporlionnellement tres-petite de wagons pouvant etre einployes 
en temps de guerre pour le transport des blesses. 
Ces wagons serviraient en temps ordinaire pour le transport des mar- 
chandises, et leur construction, sous tous les rapports, compenserait la 
legere augmentation de prix, qui, pour chaque wagon, peut etre evaluec 
ä un maximum de mille francs. 
Ajoulons encore qu’en temps de guerre les voitures de i r ° classe et ue 
2 e classe , qui sont souvent employees pour le transport des blesses, sont 
deleriorecs, et que les reparations, dans ce cas, sont tres-coutcuses. 
Les compagnies auraient donc, meme au point de vue economique, un 
grand avantage a faire construire des wagons qui puissent etre bien ap- 
propries au transport des blesses. 
Dans tous les cas, nous croyons que les condilions acluehos des gueues 
doivent appeler l’attention des gouvernemenls sur les disposilions que les
	        
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