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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

CERAMIQUE ET VERRERIE. 
A3 
V 
VERRES D’OPTIQUE. 
II n’y avait a Vienne qu’une seule exposition de verres pour I’optique : 
c’elait celle de Charles Feil, de Paris. 
On sait que les verres destines ä la construction des instruments d’op- 
tique doivent etre priEpar^s avec soin etposs^der une homogen&td parfaite. 
Pendant longtemps, c’est en choisissant parmi les morceaux de verre ordi- 
naire ceux qui etaient les plus purs, c’est-a-dire exempts des defauts qui 
nuisent a la netlete des images, qu’on s’est procure les verres employes 
par les opticiens. C est Pierre-Louis Guinaud, n«E en 1774 au Brenetz, 
canton de Neufchätel, qui trouva le premier le moyen de fabriquer direc- 
tement du verre assez pur pour i’optique. Apres avoir travaille en Russie, 
il vint ä Munich, oii il s’associa avec Frannhofer; mais. au bout de trois 
ans, il retourna dans son pays, inalgre les offres avantageuses que M. de 
Villele lui faisait pour Fattirer en France; et il mourut en Suisse, en 18a 1, 
sans avoir fait connaitre aucun de ses proc«Ed«Es. Son fils Henri Guinaud, 
grand-pere de M. Feil, aide des indications qu’il avait recueillies dans la 
maison paternelle, retrouva les procedes de fabrication de son pere. Apres 
avoir travaille a Choisy-le-Roi avec M. Bontemps, il etablit rue Mouffetard, 
vers i842, un petit «Etablissement dans lequel il continua sa fabrication 
en collaboration de M. Feil. M. Feil dirigea cnsuite seul cette fabrique, 
et, depuis cette epoque, il n’a cessiE de developper, en les perfectionnant, 
les proced«Es de son aieul. 
Les principaux dtEfauts du verre au point de vue oplique proviennent 
du nnElange imparfait des matieres vitreuses qui le constituent; la luniiere, 
en le traversant, rencontre des milieux de densite incEgale, et est d«Evi«Ee 
de la route quelle suivrait dans un milieu homogene. Il se produit dans le 
verre le meine effetque dans un verre d’eau au fond duquel on fait fondre 
du sucre sans agiter le liquide. Le sirop de sucre produit dans l’eau des 
stries analogues a celles qu’on observe dans le verre. Guinaud a d«Ecouvert 
qu’on pouvait faire disparaitre ces stries par le brassage, c’est-a-dire en 
agitant le verre dans le crcuset au moyen d une tige en terre refractaire 
pendant un certain temps; il se produit alors un miElange intime qui 
assure l’homogentEitcE du verre. 
Le verre, en se refroidissant dans le pot, se brise g«En«Eralement; il est 
donc assez difTicile d’obtenir de gros morceaux, et surtout de les obtenir 
purs; car il est Evident que les chances de trouver un defaut dans un 
grand bloc de verre sont plus grandes «jue pour les petites masses.
	        
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