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TABLETTERIE, MAROQUINERIE, RIMBELOTERIE. 
M. H. Schultz, de Paris, qui avait expose de bons articles en trousses de 
voyage et sacs garnis en maroquin, en cuir de Russie et autres cuirs, s’est 
fait remarquer par la soiidite de ses produits. Medaille de merite. 
M. Paul Belville, de Paris, 3o,rue Dombasle, avait fait une exposition 
des plus remarquables pour le nombre et la variete indicible de ses articles 
en cuir repousse, uni, ddcoupd, dore, argente et bronze. Boites, n^ces- 
saires, couvertures de livres et albums. Articles de fantaisie pour tapis- 
series, cols et manchettes en papier. 
M. Belville produit tous ces objels et une infinite d’autres au moyen de 
l’estampage, avec un outillage comme nous croyons qu’il n’en existe pas de 
pareil, et ses produits se pr^tent ä des combinaisons sans fin, et peuvent 
s’appliquer avantageusement a toute espece de fabrication d’objets de luxe 
et de fantaisie. Diplome de merite. 
M. Lortic, de Paris, l’artiste relieur par excellence, avait ete porte avec 
raison au groupe XI, auquel il devait appartenir effectivement; mais sa 
vitrine, on ne sait pourquoi, avait ete placee dans le compartiment du 
groupe X, si bien que le Jury du groupe XI, ne voyant pasM. Lortic a la 
place qu’il aurait du occuper, et croyant probablement qu’il n’avait rien 
envoy6 a Vienne, le laissa de cote, et le pauvre Lortic ne fut pas exa- 
inine. 
Quand il apprit que le travail du groupe XI «5lait tcrmine sans qu’on eut 
songe a lui, M. Lortic vint prier notre Jury du groupe X de vouloir bien 
visiter son exposition et de lajuger. 
G’etait une bonne fortune pour le groupe X d’avoir ä juger un exposant, 
un artiste du merite de M. Lortic, aussi le fit-on avec empressement, et 
nous fumes emerveilles des richesses et des chefs-d’ceuvre que M. Lortic fit 
passer sous nos yeux. 
A lunanimite, le Jury donna a M. Lortic la medaille de progres. 
Dans l’opinion des amateurs et des grands Connaisseurs du bei art de 
la reliure, rette recornpense est au-dessous du merite de M. Lortic. 
M. Lortic parut pour la premiere fois ä l’Exposition de 184g; il y fut 
justement recornpense. 
11 exposa ä Londres en i85i, ä Paris en 1855, a Londres en 186a, 
et a Paris en 18 6 y. 
Partout d a remporte d’honorables etjustes recompenses. 
M. Jacobi, de Paris, exposait une jolie collection de porte-monnaic et 
porte-cigare en ecaille, boucles d’oreilles et tous les articles de parure en 
ecaille incrustöc d or, etc. Bonne fabrication, bien soignee. Medaille de 
merite. 
M. Lamarre, de Paris: Tabletterie de luxe, porte-cigares, porle-ciga-