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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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TRAVAUX DU GENIE UlVII 
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La parlie du lit majeur qui est soumise au\ inondations par les grandes 
f 'ics, cl dont la largeur est de 47/1'", 17 (i,5oo pieds), est reglee avee 
ime peilte Iransversale insensible (t— ), et est couverle, par une crue de 
1 3 pieds, d’une nappe d’eau de i m ,5o (/i p ,75) de hauteur moyenne, 
Les berges du lit mineur et du lit inajeur sont revelues de perres, a 
pierre seche, inclines a 2 de base pour 1 de hauteur. Du cote de la ville, 
les perres sont remplaces par des rnurs de quai sur une longueur de 
Q kilometres, et Ton etendra ces rnurs au für et a mesure des besoins. 
Le lit rcctifie sera realise au ruoyen de deux grandes tranchees ayant 
1 une 6,03b metres, lautre 2,548 metres de longueur. La premiere est 
executee immediatement, suivant le profil defmitil’ assigne au lit, ce qui 
exige des deblais et des dragages atleignant enscmble environ 1 2,300,000 
metres cubes. Pour la seconde, on se bornera a ouvrir, le long de la rive 
droitc, une cunette ou canal d’appelde 114 metres de largeur a unepro- 
tondeur de a m ,53 pour letiage, et dont l’elargissement sera laisse a l’ac- 
tion des eaux. 
La Commission n’a pas juge convenable d’appliquer a la premiere tran- 
cliee ce procede economique, generalement adople dans les travaux de 
celte nature, parce que, d’une part, eile a voulu ötablir tout de suite, par 
des remblais regulier», les quais et les terrains a bätir de la rive droite, 
et que, d’une autre part, eile a craint que les parties inferieures du (leuve 
ne fussent cncombrees par des depots de gravier. 
L’entreprise de ces immenses terrassements a etc adjugee a MM. Cas- 
tor, Herscnt et Gouvreux, qui ont consenti des prix de beaucoup infe- 
rieurs a ceux demandes par leurs concurrents. Ils 011t expose l’organisation 
de leurs chantiers dans la section Iranpaise, ainsi que nous l’avons fait 
connaitre. 
L’un des avantages qui resulteront de ces travaux sera, comme nous 
1 avons dil, de preserver la ville de Vienne des inondations. Celles-ci sont 
causees parle debordement des eaux du canal du Danube, lorsque, dans 
les crues extraordinaires, ces eaux sont gondecs par l’accumulation des 
glaces. Ce canal est un cours d’eau d’une largeur a peu pres i^guliere 
d’environ 70 metres, qui debite environ le huitieme des eaux du lleuve 
en temps d’etiage, et qui est navigable par les petits bateaux a vapeur 1 . 
Pour prevenir les inondations, il suffit d’empecber que les glaces du bras 
principal ne penetrent dans le canal et ne s’y accumulent; il nous a en 
effet ete assure que, sans cettc accumulation, les eaux des plus grandes 
crues ne s’eleveraient pas assez baut pour deborder sur les quais. Or le 
1 Les granrls et niagnitlques bateaux pour lir de Vienne, ne peuvent enlrer dans lc ca- 
voyageurs qui circulent sur le Danube, n par- ual,
	        
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