INDUSTRIE DOMESTIQUE NATIONALE.
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scientifiques les plus avanc^s. C’est dans cette direclion que doivent s’e.xer-
cer les influences sociales.
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De la pour les jures dans le groupe XXI une double dtude de chaque
nationalite, l’etat de l’mdustrie domestique suivant les coutuines tradi-
tionnelles, son maintien dans les familles par l’enseignement de l’ecole,
et son perfectionnement par l’intervention de la science.
Toutes les industries, quelques formes qu’elles aient presentees plus tard
dans une Organisation plus avanc^e, ont inövitablement pris naissance dans
ce groupe XXL C’est dans la famille d’abord que toute l’industrie prend
naissance, c’est ä la famille qu’elle retourne tout entiere : a l’origine pour
la servir, et trop souvent, au terme de son perfectionnement, pour la cor-
rompre.
Voilä pourquoi il etait si dlfficile et presque impossible de creer dans
le groupe XXI des categories exactes et methodiques, comme aussi d’y
rencontrer des exemples facilement imitables. L’industrie domestique
s’approprie d’une fafon si souple et si particuliere aux circonstances lo
cales, aux mceurs des babitants, aux matieres premieres dont ils sont
pourvus, qu’il faut raisonnablement dtisesperer d’y trouver un modele ä
suivre et un cxcmplc a imiter.
La Suede et la Norwege, par exemple, forit une exploitalion considd-
rable de pins ou autrcs arbres de meme nature, qui sont debites sur place
en planches ou en poutrelles. Les paysans reunissent les copeaux et les
debris fdamenteux de ces planches et en confectionnent des cordes tres-
solides et tres-bien tiss«5es de 1 a h centimetres d’epaisseur; ces cordes,
qui servent aux usages de la marine, se conservent parfaitement dans
l’eau et suppl^ent aux chaines de fer et aux cordes de cbanvre; on les
vend environ de 3 a 10 Centimes le metre, c’est-ä-dire a un prix presque
nul. C’est une excellente induslrie locale, domestique, qui ne peut s’exercer
ailleurs.
Les vases en terre cuite du Maroc et de la basse Egypte sont aussi un
exemple curieux de cette industrie domestique. La on prend pour coope-
rateurs le soleil et la terre. L’Arabe fafonne lentement dans la glaise des
vases arrondis de toutes dimensions, puis les laisse exposes aux feux du
ciel. Le troisieme jour la cuisson est complele; le tiers a peu pres des
vases s’est brise, mais le surplus se vend sur place ä raison de 1 o Centimes
piece envh’on, quelle que soit leur dimension, et l’indigene producteur
trouve dans le produit de la vente de quelques vases la ressource neccssaire
pour vivre pendant plusieurs jours.
