Signaions encore ä Coimbra, Faro, Angra do Heroismo, et dans la Com-
mission de Funchal (Madere), des ustensiles, paniers, nattes, paillassons
tissös en jonc avec une rare et patiente habiletö.
Los poteries des d’Ovora et les poteries noires de Portalegre se font
dans des conditions de bon marche qui en permettent Texportation.
Enfin la Chambre municipale de Cistremos a expose une remarquable
Collection de poteries communes, noires.
Espagne. Cette nation a tres-insuflisamment apporte son concours a
1 Exposition pour le groupc XXL Les broderies, les ustensiles de manage
tresses, quelques (Stoffes tissees chez les paysans, auraient pu figurer dans
l’industrie domestique nationale. Mais on sait combien les costumes eux-
memes ont perdu leurs types primitifs dans ce pays autrefois si pitto—
resque.
Suisse. 11 eut öte facdc de trouver des elements d’une remarquable
exposition de l’industrie nationale avec les sculptures sur bois, les bro
deries blanches de Saint-Gall et les nombreux travaux a l’aiguille qui se
font dans les ecoles.
Deux exposantes du Tessin et de Glaris ont seules concouru serieu-
sement. Quelques institutions de jeunes filles ont aussi envoye des pro-
duils de couture de Tindustrie domestique.
Italie. ßien que le Gatalogue officiel ne contienne rien sous le titre du
groupe XXI, nous ne devons pas passer sous silence les nombreuses in-
dustries domestiques nationales qu’on peut observer dans ce royaume,
les tresses de paille qui permettent de vendre un chapeau moins de
25 Centimes, et, a cöte, ce travail si curieux de la tresse a 8o bouls au
centimetre, dont la valeur commerciale est considerable.
Les brodeuses de Genes, les mosaistes de Florence et ceux de Rome et
de Milan. exercent aulant d’industries domestiques.
Quelques ecoles de jeunes filles, a Milan, ä Palermo, a Livourne, ont
expose des collections completes de couture et de reprises patientes, en
reconstruisant exactement les tissus les plus divers. Nous avons vu des
satins et des serges si admirablement juxtaposes a l’aiguille, qu’il etait
impossible, du cöte de Tendroit, d’apercevoir la jonction; il fallait re-
tourner l’etoffe, et sous un trait, en indiquant la place, on trouvait a
grand’peine le passage des fils de la rejirise. De nombreuses associations
de dames et les congregalions religieuses propagent cet utile enseignement
pour les femmes.