INDUSTRIE DOMESTIQUE NATIONALE.
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Sdäde et Norwe'ge. Nous retrouvons ici de rentables applications du
groupe XXL Le premier de ces pays envoie vingt-six exposants, et le se-
cond cent quatre.
C’est d’abord, non pas avec plus de perfection, mais avec une beaucoup
plus grande variete de produits, que les ecoles, les asiles, les institutions
d’bospices et d’infirrnes meme, ont montre de veri tables mastes de tous
les points de couture connus. Dans les trois annexes construites dans le
parc repiAsentant les maisons d’^cole, tous les vetements, toutes les
broderies se trouvaient ä profusion, avec l’indication du nom et m4me de
Läge de leurs auteurs. A trois ans, les petites fdles brodent sur le papier
troue que FAllemagne a mis a la mode; quelquefois le fil de la broderie
est simplement et par economic en papier. Quelque inutiles que puissent
paraftre aux observateurs superficiels les petits travaux de ce genre, ils ne
montrent pas rnoins une grande somme de patience et d’attention. Des
petits trousseaux complets, des fleurs de laine, des peintures sur verre,
des uslensiles de menage, tout enfin ce qui peut occuper les femmes dans
l’interieur de la famille. Dans les habitations rurales, des ustensiles de
bois sculpte et vernissti, et produits a aussi bon marche qu’a l’4tat brut
dans d’autres pays.
Le culte que professent les peuples de la SuMe et de la Norwege pour
Lindustrie domestique nationale n’a d’autre defaut que son exces, car
ces pays sonl assez avances en Science et en mecanique pour ne point d^-
daigner les ressources de Lindustrie moderne.
11 faudrait, comme en France, que les jeunes fdles sussent s’exercer
aux machines a coudre,que les hommes ne faconnassent pas le bois avec
des couteaux, comme les populations ignorant l’emploi du tour etdel’etau.
Neanmoins la Suede et la Norwege doivent occuper un des premiers rangs
dans le groupe XXL
Dänemark. Gräce a la vigilance de la Commission de ce pays et surtout
au travail de M. A. Clausson-Haas Rittmeister, cent vingt-deux exposants
ofl'rent une serie complete d’ouvrages et de travaux a l’aiguille executes
dans les ouvroirs et dcoles de Copenhague : les broderies les plus lines et
les plus ingenieuses imitations de dentelles, des repi’ises d’^toffe et des
petits vetements d’enfant qui, tout gauchement faits qu’ils sont, temoi-
gnent des habitudes laborieuses des honnetes et paisibles populations du
Dänemark.
Belgtqoe. Deux exposants seulement, qui, ne se presentant qu’a un
point de vue exclusivement industriel, ne rentraient point dans Lexamen