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INDUSTRIE DÜMESTIQUE NATIONALE. 2A1
tions de la Commission imperiale autrichienne, comme aux indications
donn^es deja dans la pr^cedente Exposition frangaise.
L’industrie de la dentelle dlait la premiere, par l’importance de ses pro-
duits, tous fabriques dans la famille, qui devait attirer l’altention.
Les ecoles dentelieres de Bayeux et celles de Mirecourt doivent 4tre
plac^es au premier rang. Comme le dit en effet le Rapport de 1867, si
nous envisageons les relations des ouvrieres en dentelles avec les fabri-
cants, elles se pnisentent, sous le rapport economique, dans les meilleures
conditions possibles. «En eilet, la dentelliere ne loue pas son temps et
n’abandonne jamais sa libertd; eile peut varier ses occupations; aucune
limite de temps nelui est imposde pourson travail. Si eile n’est pas satis-
faite du prix qui lui est paye par le fabricant, olle est libre de le quitter
et den chercher un autre selon sa volonte; eile peut dgalement lui rendre
le dessin quelle s’est engagee a faire, si eile ne le trouve pas assez facile
ou assez avantageux ases int^rets; enfin eile conserve partout et toujours
la plus absolue libertd d’action.
«L’industrie de la dentelle est celle qui exige le plus d’harmonie dans
l’art et dans la composition des dessins; aussi a-t-elle fait surgir un grand
nornbre d’artistes dessinateurs speciaux. Elle donne ä toutes les classes le
sentiment du beau; eile imprime a ses creations, meme les plus ephe
meres, un cachet d’originalitd et de bon gout; eile guide et inspire toutes
les industries de luxe, dont eile est le complement; eile provoque ainsi, a
un haut degre, la preference accordee aux produits francais dans tout
l’univers.»
Bien peu d ecoles et d’ouvroirs avaient songe a envoyer les travaux ä
l’aiguille executes par leurs eleves, et cependant nous pouvons lütter sans
desavantage contre les exposants prepares depuis longtemps. Les ecoles
professionnelles catholiques de Paris, celle de la place Jeanne-d’Ärc, les
ecoles communales libres du IX 8 arrondissement, l’ecole normale de Lyon,
l’ecole libre des soeurs Saint-Charles, celle de Saint-Vincent-de-Paul a Ver
sailles, l’ecole normale de (dies ä Paris, avaient toutes reuni des types
tres-interessants de l’industrie nationale domestique, broderies, couture,
confection. Si tous les enfants recevaient ainsi, avec l’instruction littdraire,
celte education precieuse du travail quoüdien, la France grandirait en va-
leur morale d abord, et verrail ensuite s’accroitre, avec cette valeur morale,
ses produits industriels.
Les moindres ecoles de province etaient representees, et il y a lieu de
dtisigner dans le nornbre l’ecole des fdles de la Misdricorde de Billom
(Puy-de-Dome), l’(icole des fdles de la Sagesse a Ars (üe de Rd), les ^coles
des religieuses du Sacrd-Coeur ä Coutances, l’^cole primaire de fdles
IV.
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