leur mai's melec de brique; quelques arbres noueux et penches, qui avaient
ete reserves a cote du Palais, 1 ui donnaient l’air, a certains moments du
jour, d’un superbe tableau de Marilhat. A deux pas de la, c’etait le pa-
villon persan, qui u’a pu malheureusement etre termine qua la fin de
juillet; plus loin, le bazar japonais, les maisons en bambou; puis, aupres
de l’entree des beaux-arts, la copie exacte de la fontaine Sophie ou fon-
tained Acbmet, 1 un des ornements de Constantinople ; ensuite, la mnison
iles paysans russes, les constructions hongroises, norwegiennes, etc.
l\ous devons borner ici notre enumeralion; l’examen de toules les annexcs
disseminees dans le parc fournirait seul matiere a une longue et curieuse
etude; nous ne pousserons pas plus loin l’indication des ouvrages saillants
des differents pays qui, dans la section d’arcbitecture, out (ixe l’attention
du Jury.
SECTION 1L — SCULPTURE.
FRANCE.
iNlous avons dit que la statuaire et la peinture JYanjaises oecupaient un
quart du Palais des Beaux-Arts. Les ouvrages de nos sculpteurs etaient
reparlis dans les galeries exterieures, dans les grands vestibules d’enlree,
et partageaient avec ceux de nos peinlres quatre salles d’environ 20 metres
de long sur 10 metres de large, recevant le jour par le baut, plus une
galene ou sene de salons moins eleves, servant a Ja fois de degagement
et d’emplacement pour les tableaux de chevalet, les statuettes ou les
bustes.
Cette disposition, a peu pres celle des musees de Munich et de Dresde,
a soule\A des critiques que nous ne croyons pas fondA.es. Les Allemands
du Nord vantaient beaucoup le jour oblique adopte pour le musAe de
Berlin et pour la longue snllc de leur Academie; l’experiencc a prouve
que la lumiere du baut esl bien prelerable ä cause de sa plus grande ega-
bte par lous les temps et a loutes les heu res. Avec le jour oblique, il y a
impossibilile d’eviter les reflcts sans sacrifier absolument l’un des cöfes
des salles. Une portion de la galerie du Louvre etait jadis eclaiiAe de
cette facon, et le public l’avait justement surnommee les Catacombes. Sans
doute, les statues s’accommodent assez mal d’un jour qui les enveloppc de
tous cbles, tont en laissant generalement les tetes dans l’ombre; mais si,
a Vienne, on a ete contraint de meler la statuaire ä la peinture, c’cst
laute d’un emplacement special. Les galeries exterieures deslinees aux
sculptures Etaient insuffisantes; les envois ayant depasse de beaucoup les