TR AVAIX. DU GfSNIE CIVIL.
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rapidite. A i’aide de l’indicateur Watt, on a observe que chaque clapet se
leve brusquement, reste stationnaire pendant les de sa course, et retombe
ensuite graduellement. Le mecanisme est si parfait, qu’on n’entend pas le
moindre choc taut que les pompes ne battent pas plus de neuf coups de
piston par minute.
Par des experiences precises, il a dte constate, d’une part, que le volume
d’eau refoule par les pompes dtait dgal aux du volume engendre par
les pistons, et, d’autrepart, que, pour l’ensemble des machines, turbines
et pompes, le rendement utile dtait de -—j du travail de la chute d’eau.
Les travaux executes pour ameliorer l’alimentation du canal de l’Aisne
Ala Marne ontdonnelieu a une depensede 2,537,200 Francs, danslaquelle
les machines eldvatoires figurent pour 483,093 francs. 11s comprennent
un grand nombre d’ouvrages importants, qu’il serait trop long de decrire,
et pour lesquels nous ne pouvons que renvoyer au livre extremement
interessant publie par M. Gerardin, sous le titre de Theorie des moteurs
hydrauliques (Imprimerie de Gauthier-Villars, 1872).
Commencesen 1867 et lermines en 1869, ils ont ete projetes et diriges
par M. Dureteste, ingenieur en chef, et Gerardin, ingenieur ordinaire. Les
machines ont ete executees par M. Claparede, ingenieur constructeur a
Saint-Denis.
Appareil de M. le marquis de Caligny pour le remphssage et la vidange des
sas d’dcluse. — M. le marquis de Caligny a invente un appareil qui trans-
forrne la force vive possedee par un courant dont on arrete le mouvement
en un travail elevatoire d’une partie de ses eaux. C’est un beiier hydrau-
lique dont les organes essentiels sont un aqueduc oü passe le courant, et
deux tubes verticaux ouverts a leurs deux bouts, qu’on leve ou abaisse de
maniere a dtablir ou a arröter ce courant.
Applique a une ecluse de navigation, cet appareil perrnet de faire servir
le travail de la chute de l’eau, pendant le remphssage et pendant la vidange
du sas, ä elever de l’eau soit du hief inferieur dans le sas, soit du sas
dans le hief superieur. 11 a ete installe, a titre d’essai, a l’ecluse de
l’Auhois, sur le canal lateral a la Loire. On a constate que le volume d’eau
depense pendant le remphssage et la vidange du sas ne represente que
le y de l’eclusee. C’est ce qui resulte d’experiences faites en 1868, dont il
a ete rendu comptc ä l’Academie des Sciences, dans sa seance du 18janvier,
par un rapport de M. de Saint-Venant. Voici les principales dispositions
qui ont ete adoptees:
A cöte de l’dcluse, on a etabli un acpieduc ferme du cotA d’amont,'et
debouchant, du cote d’aval. dans le sas. Cet aqueduc, elnnt en contre-bas