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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
|)lies eil Italic ou qu’il y a longtenips vecu. M. Runeberg et M. Schröder
sont des artistes de talent. Ils ont obtenu des medailles, l’un pour im
groupe eo marbre, Apollon et Marsyas; l’aulre pour une statue en bronze
du Czar Pierre. Trois autres sculpteurs se sont fait egalement reniarquer
par leurs oeuvres; ce sont MM. Kumensky, Lavarezky et Klodt: ce dernier a
expose des groupes de chevaux en bronze. 11 iTy a ä constater aucun ca-
ractere particulier ou national dans la sculpture de ce pays.
Un Danois, M. Jericbau, a envoye d’excellentes etudes et differentes
statues et bustes d’un bon travail. On a surtout remarque son Chasseur de
pantheres.
En Suisse, M. Caroni est l’auteur d’une Leda et de quatre autres nior-
ceaux tres-etudies et d’une boune execution, dans le style italien. Un
groupe en marbre representant Geneve et la Suisse, par M. A. Dorer, nous
a paru manquer de style et de simplicitö : l’accoutrement des Ilgures est
cbarge; mais les parties vivantes sont bien traitees.
Nous retrouvons ici deux bustes en bronze, ouvrages distingues d’une
femme de talent qui signe « Marceilo r. Bianca Capello et Marie-Antoinette ont
ete admirces a nos expositions.
Nommons encore, chez les artistes suisses, M. Bovy pour des gravures
en medailles, et M. Schlöth.
Enfin le Jury a donne deux medailles a MM. Novas et Valtmigana (Es-
pagne), ainsi qua MM. Kossos et Drossis (Grece).
SECTION III. — PEINTUR E.
FRANCE.
Malgre des abstentions nombreuses et regrettables, 1’eH'et produit par
notre exposition de peinture a ete tel, qu’il laut renoncer a le decrire.
On pourrait se borner, pour en donner l’idee et expliquer notre succes,
au simple rappel des grands noms qui y ont contribue et cjue le public a
si souvent acclamös. En deliors des envois de nos artistes, liguraient dans
notre section un certain nombre d’ceuvres de niörile, acquises recemment
par l’Etat, et quelques chefs-d’oeuvre de peintres vivants pris dans nos
rnusees, qui sont venus ajouter encore a l’eclat de ce bei ensemble.
Nous tenons a faire reniarquer a ce propos, alin d’absoudre lout a
fait notre Commission de ses emprunts aux galeries publiques, si taut est
(ju’on puisse encore les lui reprocber, que les salles des deux cmpires
allemands ne renfermaient [>as nioins d’une centaine de tableaux prove-
nant de meines sources.