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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
de Balz, etc. Get artiste est un chercheur; les huit tableaux qu’il a exposes 
se clistinguent par des rjualites differentes, el n’ont de commiin que l’in- 
terpretation toujours intelligente et originale du modele qu il a eu de- 
vant lui. 
Nous n’avons pas encore parle de M. Bonnat. Son principai tableau, 
Variante de celui qui a eie Tun des succes du Salon de cette annee, re- 
prdsente une mere etreignant son enfant; il avait envoye de plus cette 
petite perle inlitulee Non prangere, son tableau des Chciks arabes et une 
Bue de Jerusalem. Ce n’est pas pour rien que M. Bonnat a fait ses premieres 
armes en Espagne et qu’il y a vecu au inilieu des Ribeira et des Velas- 
quez: sa peinture male et solide s’impose au public des expositions, et nous 
n’avons pas ;i lui apprendre l’encombrement qu’occasionnait parfois au 
Prater son tableau de la Mere italienne. C’est que cette oeuvre charmante 
offre, ä cote du merite materiel de la peinture, un sentiment exquis dans 
la facon donl le sujet est compose et compris. 
Un artiste de talent parmi les jeunes, M. Roybet, a expose la Femme 
au perroquet, petite composition pleine de fougue, de couleur et d’entrain, 
et un Page d’Henri IIl tenanl deux levriers en laisse; nous aiutons a le citer 
apres M. Bonnat, de meme que M. Lebel, auteur du Vom d Snn-Germano, 
res artistes ayanl, par la vigucur et la franchise de leur pinceau, plus d’une 
analogie avec ce uiaftre. 
Nous tenons a ne pas s «Sparer les quatre nonis de MM. Brion, Jundt, 
Lix et Marchal, qui representent l’Alsace, soit par leur nationalile, soil 
par les sujets qu’ils preferent et qu’on a si souvent applaudis. Le premier 
a joint ä ses deux compositions les Cadeaux de noccs et les Pelerms de Sainte- 
Odile, oü sont mis en scene les costumes et les meeurs de son pays, un 
grand tableau, le Badeau sur le Rhin, et la Crdation, qui a ete vue en 1 868. 
M. Jundt a envoye huit ouvrages, la plupart inconnus du public, et deux 
ou trois qu’on a revus avec plaisir, comme la Nourrice sous bois et le Be- 
tourdc la feie. Cet artiste a une originalite incontestable, mais un peu trop 
de monotonie. Ses tableaux ont tous l’air plus ou rnoins d’effets de brouil- 
lard. M. Lix, dont on a vu cette annee une Fete alsacienne dans le grand 
salon de l’Exposition, nous a donne le Soir et la Peche aux saumons; enfin 
le Choral et la Foire aux servantes, de M. Marchal, completent le lot de 
l’Alsace. 
N’oublions pas de citer encore parmi les peinlres de genre MM. Pro 
lais et Perrault, qui aiment a rendre tous deux l’heroisme ou la resignation 
du soldat : l’un nous montre le Mourant rramponne d son drapeau; l’autre, le 
Mobilise de i8jo. 
Puis viennent les amis de l’öricnt, MM. Guill au inet, avec les Femures
	        
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