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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

306 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE, 
toutes Ins princesses de son temps, Franz Winterhalter, s’&eignait a Mu 
nich. 
Cel arliste a vecu Irente-cinq ans en France. II n’avait rien de ce 
qu’il faut pour former une ecole, mais, s’il a trouve chez nous peu d’imi- 
tateurs, il n’en est pas de meine de son pays, oü son influence est mani 
feste dans une grande quantite de portraits de lemmes. C’est la meine 
facon de poser le modele sur un fond sourd et uni, de lui donner un air 
demi-altier, de piquer une fleurau corsage, d’ajuster une echarpe de gaze 
sous laquelle le bras ou le poignet disparaitront au moment voulu. W in- 
terhalter avait du reste un don qui explique sa gründe vogue; il savait 
Interpreter son modele et en tircr parli, laissant leur distinction aux 
femmes qui en etaicnt pourvues et en ajoutant une certaine dose & celles 
qui en manquaient. Si ce n’esl pas lout, c’est du nioins beaucoup pour un 
portraitiste. 
Nous aurions de la peine a faire un choix parmi la foule considerable 
des pcintres de genre. Si nous commencons par les sommites de i’ecole de 
Düsseldorf, il nous faudra grouper ensemble les noms de MM. Knauss, 
Vautier, Deffreger et Simmler. M. Vaulier n’expose en Allemagne que 
pour s’y rencontrer avec des amis datelier, car il est dorigme suisse, et 
ses meilleurs tableaux se trouvent dans la section de ce pays. Quant a 
M. Knauss, il avait ä Vienne un bagage compose de six tableaux nouveaux 
pour nous : Quand les vieux chanlent, les petits gazomllent, du musee de 
Berlin; un Enterrement, sujet quil a souvent cboisi et diversement traite; 
un charmant portrait de petite fille en pied, etc. C’est toujours le merne 
soin donne a I execution et a l’arrangement de la scene, la merne touche 
sobre et facile, la meine harmonie douce que l’on a louee dans ses prece- 
dentes ceuvres, et que l’on peut considerer comme le caractere de la pein- 
ture de cette ecole tout entiere dont il est un des principaux chefs. 
L’Enterrement noussemble etre ici son tableau saillant; eoncu Lout dilfe- 
remment que celui de M. Vautier, qui a traite le meine sujet, le sien se 
distingue par un sentiment profond et juste des expressions particulieres 
a chaque personnage. Nous sommes au milieu d’une cour de maison villa- 
geoise ; les porleurs descendent le cercueil par un escalier longeant la 
muraille; des groupes d’enfants chantent des psaumes, des voisins indiffe- 
rents regardent le modeste cortege ä la tete ducpiel chemine un grand- 
perc au pas mal assure. Le peintre a cboisi un temps triste et neigeux 
d’hiver qui place toule la scene dans son ventable cadre. 
La seconde toilc de M. Knauss, Quand les vieux chantent, etc., nous 
transporle au milieu d’une fete, de danses sous les grands arbres, de cos- 
tumes du dimanche et de rires d’enfants. Tout le mondeest heureux dans
	        
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