MAK

Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

BEAUX-ARTS. 
309 
l’autre pour une suite de monuments d’Ilalie et d’Egypte tres- bien 
rendus. 
BE LG IQ UE ET HOL LAN DE. 
L’exposition beige se trouvait scindde assez malheureusement en deux 
parties fort eloignees l’une de l’autre. Des ceuvres tres-interessantes etaient 
releguees dans une pelite salle siluee ;i l’extremite du Palais. Gest la que 
nous irons chercher les tableaux de MM. Gallait, Vauters et de Leys, 
eelui-ci decM4 en ces dernieres annees. 
Cet artiste a laisse dans son pays et dans le monde des arts une grande 
reputation et un nom justement honore. Son talent a 4te discutü et ap- 
precie de fagons differentes en France, lors des grandes expositions 
auxquelles il a toujours pris part; aussine nous en occuperons-nous qu’au 
point de vue de l’influence qu’il peut avoir eue sur la peinture actuelle. 
Quoi qu’on ait pense ou ecrit a ce sujet, Leys n’a eu, selon nous, d’autre 
merite que celui de reproduire avec un tres-grand talent l’art d’une autre 
epoque, d’y ajouter les qualites plus modernes d’une ex^cution robuste et 
moins sikhe que celle des maitres na'ifs qu’il voulait faire revivre; mais, 
en somme, il n’aura ete ni un genie ni un inventeur; il n’aura rien er<kl, 
et son influence doit, pour ces raisons, rester tres-limitde. Il ne sutlil pas, 
pour etre cbef d’^cole, d’indiquer la route a suivre, il faut avoir trace 
cette route soi-memc. Reconnaissons que Leys sut s’approprier quelques- 
uns des secrets de Memlinc ou de Van Eyck, que, dans son arnour pour l’art 
consciencieux du xv e siede, il a marque tous ses ouvrages d’une minutie 
scrupuleuse jusque dans les moindres details, nous serons justes; mais 
cette maladresse charmante des maitres de cette epoque, qui etait le cote 
attachant de leur peinture, il ne pouvait l’avoir, car Ja naivete imitee n’est 
plus de la naivete, eile devient du savoir-faire, ce qui en est l’antipode. 
Plusieurs artistes beiges ont continue neanmoins ä suivre cette voie 
retrospective : d’abord Lies, mort recemment aussi, et dont un tableau, 
appartenant au musee d’Anvers, flgurait a cöte de ceux de Leys; puis 
MM. Lagye, De Vriendt et Franz Vinck: ce dernier avait expose cette 
annee a Paris un tableau tres-remarquable. 
Quant aux oeuvres de Leys reunies a Vienne, la principale, Lancelot 
Van Ursel haranguant la mihce bourgeoise, a ete vue ä Paris en 18G7 et est 
reproduite en fresque a l’hötel de ville d’Anvers. C’esl la plus complete et 
la plus extraordinaire, pour la variete d’expression des figures, qui soit 
peul-etre sortie du pinceau de l artisle. 
Le talent d’imitation de Leys ne s’est pas toujours borne aux peintures 
de Memlinc ou d’Albert Dürer. Dans la Fete donnee a Rubens, il est sous
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.