EXPOSITION UM VE11 SEELE 1)E VIENNE.
core Jans la memo seclion (Suede-Norwege) une medaille ä M. Wahlberg,
un familier de nos e.\positions,ainsi qu’a M. Lerche, pour une suile d’aqua-
relles faites avec lalenl, representant des interieurs d’eglises et de mo-
numents.
En Dänemark, nous pourrons signalcr une exposilion completede quinze
lablcaux par M'"'Jerichau ßaumann, membre del’Academie danoise, dont
le pinceau tres-viril s’attaque avec succes ä tous les genres, paysages, por-
frails, marines, bistoire; une belle vue de la Villa Adriana par M. H. Je-
ricbau, de spiriluels et interessants lableaux de genre de MM. Blocb et
llosenstand, de Copenhague.
Cette ville possede, en outre, trois peintres de marines des plus distin-
gues, dont les ouvrages ont remporle ä Vienne un succes tres-legitime. 11
n’est pas facile de mieux connailre l’element changeant et de le rendre
aussi bien avec toutes ses varieles d’humeur, surtout avec ses coleres, que
ne le Font MM. Neumann et Sörensen. Quant a M. A. Melbye, il represente
surtout les navires en marche, les fregales 4quipees, les details infinis
d’une mature se detachant sur le ciel; on sent, en voyant ses lableaux,
que Fon a affaire a un bistorien exact, en meine temps qu’a un peintre de
lalent.
SUISSE ET PAYS DIVERS.
C’est surtout chez les peintres suisses que la vie nomade est une habi-
(ude; Fhorizon des montagnes leur pese. Pres(|ue tous ceux que nous
allons nommer vivent ä Paris, ä Munich, a Home, oü ils ont forme une
veritable colonie. ün des veterans de la peinture, M. Clevre, Fauteur des
Illustons perdues, du Luxembourg, et des Romains passant sous le joug, du
musee de Lausanne, est plus Parisien que Suisse; c’est un des derniers
representants de la peinture d’histoire dans son pays, quoiqueson tableau
de Vienne appartienne plus parliculierement au genre. La Charmeuse rap
pelle les peintures de M. Hamon. Nous ne trouverons pour la seclion
suisse aucune tentative dans un style eleve; quant aux sujets d’histoire, on
ne pourrait classer parmi eux les composilions venitiennes et le Pikrar que
chez le roi deNaplesde M. Corrodi, qui nous semblent manquer de caractere
et appartenir ä la peinture de fantaisie anecdotique.
C’est encore Fecole de Düsseldorf qui tientla corde, ici comme ailieurs,
en la personne de M. Vautier, que la Suisse et FAllemagnc revendiquent
toutes deux. La Malade esl certainement un des lableaux decet artistedont
le succes aura ete le plus legitime. La gravure et la lithograpbie se sont
Jejä mises a l’ceuvre pour le repandre : bonne execulion, composition
simple et altacbante, couleur sobre et d’accord avec le sujel, expressions