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INSTRUCTION PRIM ACRE 
ET INSTRUCTION SECONDA IRE. 
RAPPORT DE M. E. LEVASSEUR, 
MEMBRE DU JURY INTERNATIONAL. 
Une exposition de l’enseignement se compose de deux parties tres-diff^- 
rentes. D’une part, le inateriel de l’enseignement: livres, carles, instru- 
inciils : c’est 1’exposition des auteurs et des editeurs , et la parlie qui, s’eta- 
lant sur les murailles et dans les vitrines, attire les regards. D’autre part, 
les resultats de renseigneinent, constates d’abord par les devoirs d’eleves, 
qui, faits en vue d’une exposition, donnent des renseigneraents dans les- 
qucls on ne saurait avoir une confiance illimitee, ensuite par les statis- 
tiques officielles ou priv^es, qui indiquent, d’une maniere plus ou moins 
precise, l’cHat des clioses, et par les lois, regleinenls et mdthodes qui 
aident a comprendre ces resultals : c’est l’exposition des gouvernements 
pedagoguc-s. Elle tient peu de place, et la foule des visiteurs l’aperfoit & 
peine; mais eile fixe l’attention des Connaisseurs. 
Nous dcrivons ce rapport un an et deini apres la clöture de l’Exposition. 
Le detail des objets qui figuraient dans les vitrines du Palais du Prater 
n’offre plus le meine niter^t. Mais, les methodes et les resultats de 1 en- 
seignement sont toujours un sujet digne d’etude. C’est pourquoi nous 
passerons rapidement sur la premiere partie, et noiis nous etendrons sur 
la deuxieme, en presentant, autant que les donnees actuelles le perinel- 
tent, l’etat de l’enseigneinent primaire et secondaire dans les pays civi- 
lises, et en facilitant, par le rapproebement, des comparaisons dont les 
pedagogues et ies ldgislateurs pourront tirer profit 1 . 
1 Cette revue comparativede l’enseignement trailee avec plus de defeloppemeuts que uous 
priinaire el secondaire, au doulile point de vue n en pouvons donner ici, n avait pas encore etc 
bislorique et statislique, qui merilerait d’etro. falle. II en existe cependanl une etude Ires-com-