INSTRUCTION PR1MAIRE ET INSTRUCTION SECONDA1RE. 363
En Ecosse, les ecoles paroissiales ne sont pas seulement des ecoles
primaires; beaucoup donnent un enseignement classique elementaire, qui
permet a un certain nonibre d’enfants de la Campagne d’entrer directe-
ment dans les universites.
Objets e.rposes. — L’Angleterre, qui, apres l’Exposition de 1855, ou
l’instruction avait commence a etre repnisentee, avait eu le merite de lui
donner une place importante dans le palais de 1862, s’est presque en-
tierement abstenue de paraitre a Vienne. Cependant le docteur Armitage
n eu une medaille de progres pour ses publications relatives a l’enseigne-
ment des aveugles; M. Marsham, une medaille de merite pour une inge-
nieuse machine a resoudre divers problemes de geometrie; la Sundny
School Union, une medaille de merite, et M. Rundeil, un diplome de me
rite pour son Systeme de Stenographie. L’Angleterre, qui est le premier
pays dans lequel la vie parlementaire se soit developpe, est aussi celm oü
Pari de la Stenographie moderne est ne et a fait ses premiers progres.
PAl’S-liAS.
Instruction primaire. — Les ecoles primaires sont de date deja ancienne
dans les Provinces-Unies. Res la (in du xviif siede, une association fon-
dee par un pasteur mennonite s’occupait de fonder et de diriger des ecoles
independantes des ticoles paroissiales, et de nipandre des livres popu-
laires. La loi et le regiement de 1806 organiserent dans le royaume de
Hollande l’enseignement public, et soumirent les ecoles primaires k une
Commission permanente de l’instruction dans cliaque departement, et a
des Commissions de district chargees de l’inspection; dans le but de faire
cesser les divisions causees dans cette matiere par la diversite des sectes,
rette loi fonda l’enseignement laique, en declarant que linstituteur ne
serait pas charge de l’enseignement rehgieux. Les ecoles prospererent et
se multiplierent. La Constitution de i848 ayant proclame la liberte de
l’enseignement, la loi de 1806 dut etre rtivisee et fut remplac4e par la
loi de 1857.
D’apres cette derniere, quiconque est muni de son diplome et d’un
certificat de moralite peut ouvrir ecole; les ecoles publiques sont coni-
munes aux deux sexes; toute commune est obligee d’entretenir le nonibre
d’ecoles necessaire; la d^putation provinciale ou le roi peuvent augmen-
ter ce nombre, s’ils ne le jugent pas süffisant; linstruction rehgieuse est
donnee, non par l’instituteur, mais par les divers ministres de chaque
culte, apres les heures de classe. Cette meine loi a augment^ le trai-