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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
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tement des instituteurs, developpG l’enseignement qui comprend deux 
degres, et dont le premier degrd contient, entre autres matieres, la geo- 
graphie, l’histoire et les Sciences naturelles. 
Des progres ont ete accomplis depuis la prornulgation de cette loi. En 
le nombre des ecoles publiques etait de 9,478, renfermant 
3i9,ooo enfants. En 1871, il s’dtait eleve a 9,625, avec 364.000 en- 
fants. 
A cöte des ecoles publiques, ü faut compter les ecoles privees, subven- 
tionnees ou non subvenlionnees. En effet, le Systeme d’abstention religieuse 
a rencontre de nombreux adversaires parini les protestants et parmi les 
catholiques, qui ont fonde des ecoles particulieres comprenant la religion 
au nombre des matieres de leur programme. Ces ecoles se sont accrues, 
depuis 1807, dans une proportion superieure a celle des Gcoles pu 
bliques. 
En 18 48, l’ensemble des ecoles primaires de Tun et de l’aulre genre 
t^tait de 3,4o5; en 1867, de 3,499; en 1871, de 3,734. Le nombre 
des ecoliers aux mernes dates etait de 385,000, de 4o6,ooo, de 474,000. 
En ajoutant a ce dernier nombre environ 3o,ooo eleves qui suivent seu- 
lement les cours du soir ou les ecoles de repetition du dimanche, on a un 
total de plus de 5oo,ooo Gcoliers sur une population de 3,079,000 ames; 
ce qui donne la proportion d’environ i4 ecoliers. En ne prenant, comme 
nous l’avons fait pour les autres pays, que les Gcoles de semaine, eile 
se reduit ä i3 Gcoliers par 100 habitants. 
C’est dcija une assez bonne proportion. Cependant M. de Laveleye 1 fait 
remarquer que la frequentation n’est pas aussi reguliere qu’il serait desi— 
rable et que, en 1868, 90 ä 3o p. 0/0 des enfants de six a clouze ans ne 
suivaient pas l’ecole. Mais,de »868 a 1871, ilya eu dans les ecoles pu 
bliques et privees accroissement de 4o,ooo enfants environ, et, en 1868, 
M. de Laveleye nevaluait alors qu’a 90,000 le nombre de ceux qui se 
derobaient a l’instruction. 
Les Pays-Bas depensaient pour le Service de Pinstruction, cn 1870, la 
somme de 10 millions et demi de francs, dont plus des trois quarts etaient 
fournis par les communes, un dixieme environ par l’Etat, le reste par la 
retribution scolaire, les provinces, etc. Cette somme est plus du double de 
celle qui etait ddpensee en 1 858. 
Instruction secondaire. — L’instruction classique est donnee dans 55 ecoles 
latines ou gymnases, qui renfermaient,en 1870, 1,128 eleves, et dont le 
1 VJmtruction duppuple, p. 269. L’au'eur 
calcule sur les resullats de Pannee 1868, les 
derniers qui eussent paru quand i! ecrivait son 
ouvrage.
	        
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