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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
le deblayement se fait a sec. Mais, lorsque la nappe souterraine faitirrup- 
tion dans les puits, ce qui arrive quand il reste envircm 9 metres d’epais- 
seur de terrain vaseux, on installe dans cliaque puits une pompe cen tri 
ftige actionnee par une locomobile placke a proximite, cette derniere 
macbine etant en ineme temps utilisee pour ia manceuvre des treuils qui 
remontent les terres deblayees. Les ddblais peuvent ainsi se continuer 
sans difficulte par des ouvriers travaillant au fond des puits; on arrete 
l’enfoncement lorsque le bloc est engage ä 80 centimetres dans le sable 
graveleux. 
Ge fongage desblocs nes’esf pas toujours fait avec une entiere regula- 
rite, et le plus souvent ils se sont inclines plus ou moins des le debut de 
l’operation malgre l’eniploi d’etais. On est parvenu generalcmenl ä les 
redresser, soit en dirigeant convenablement les deblais, soit en exercant, 
independamrnent des £lais, une pression laterale par des remblais appuyfe 
contre le bloc du cote du ddversement. Quelquefois les blocs n’ont pu etre 
redress^s et sont descendus jusqu’au sable en restant inclinds; mais on est 
parvenu ä les remettre d’aplomb par des fouilles bien conduites. Ges irregu- 
larites de foncage s’expliquent parle defaut d’homogdneitd du terrain, par 
les obstacles rencontres, tels que des troncs d’arbre, et aussi par les exca- 
valions produites par les dpuisements. Quoi qu’il en soit, it a dte rennidie 
ä tous les accidents, et tous les blocs ent etd dtablis dans une position 
normale, sauf de legeres deviations dans les aligneinenls, qu’on corrigera 
en executant les parements ddfinitifs des bajoyers 1 . 
Apres l’enfoncement des blocs, les puits sont remplis en b^ton pour la 
partie sous l’eau, et en maconnerie pour la partie superieure. 
Les blocs ainsi echoues, et les intervalles laisses entre eux dtant bou- 
ch(5s par des magonneries, constituent une enceinte a l’interieur de laquelle 
on peut descendre les fouilles a l’aide d’epuisement jusqu’au niveau du 
gravier et etablir le radier general. Apres quoi, la consti'uction s’aeheve 
dans les conditions ordinaires. 
La reussite du mode de fondation pour les dcluses en a motivd l’appli- 
cation aux murs de quai du bassin. Ces rnurs sont etablis sur une suite de 
voütes en plein cintre de 8 m&tres d’ouverture, reposant sur des blocs 
dont la section horizontale est un carrd de 5 metres de cöte et qui sont 
fonces de maniere a pen&rer de i metre dans le gravier. 
L’ensemble des travaux du bassin de Bordeaux est estimeea 12,5oo,ooo 
francs. Au 3i decembre 1873, la depenses’esl elevee a 8,/io3,027 francs. 
Les travaux dont nous venons d’expliquer le Systeme general se pour- 
* Ou a essaye de foncer It*s blocs par de 
simples drajpijjes sans epuisemeiits. Ou a du 
y rononcer ä cause de la nature particuliere et 
du defaut d’horaoßeneile du sol.
	        
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