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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

EXPOSITION UNIVERSEELE DE VIENNE. 
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Au nombre des ouvrages de l’exposition beige qui doivent elre man- 
tionnes est l’enseignement simultane de la lecture et de l’ecriture, par 
M. Lonay: ii a obtenu un diplöme de merite. G’est une des applications 
faites ä la langue franfai.se de la methode que pratiquent depuis pres d’un 
demi-siecle les pays de langue allemande sous le noni de Schreib-lese- 
methode. Citons aussi l’arithmometre, de M. Petry, directeur de l’ecole 
moyenno de l’Etal a Mons, qui est employe en France et qui a obtenu une 
medaille demerite; plusieurs cours de dessin, par M. Piron, directeur de 
l’ecole normale de Carlsbourg, et par MM. Leroyet Licot; l’Ecole Frcebel, 
ou Histoire du Jardin d’enfants, par M 11 ' Octavie Masson, l’babile directrice 
du Jardin d’enfants de Liege; plusieurs journaux pedagogigues, entre autres 
l’Abeille, que redige M. Braux, un des pedagogues les plus distingues de la 
Belgique. 
Quatre editeurs beiges onl ete recompenses pour leurs publications 
classiques a l’usage de l’enseignement primaire et secondaire : Callewaerl 
f'reres, Manceaux, Claassen et Wesmael-Charlier. 
EMPIRE ALLEMAND, 
Instruction jmmatre. ■— Les commissaires de l’Empire disaient dans l’in- 
troduclion de ieur catalogue : ? Le nombre des ecoles elementaires dans 
l’Empire allemand est de (io.ooo, dans lesquelles sont instruils environ 
6 millions d’ecoliers.» Ce chiffre donne la proportion de 1 5 ecoliers sur 
ioo habitants. Mais l’Empire se compose d’Etats dans chacun desquels 
l’instruction a eu son histoire et son developpement propres; il faut, 
pour comprendre 1’ensemble, les etudier separement. 
La Prasse est le plus important par sa population et par son role po- 
litique. L’instruction populaire y est depuis plusieurs siecles l’objet de la 
sollicitude du Gouvernement et du clerge. Elle se liait avec la reforme 
religieuse du xvi c siede; car il imporlait que le chretien lut capable de 
lire l’Evangile, dans lequel il devait chercher lui-rneme la r^gle de sa 
foi. «Si je pouvais ou si je devais renoncer a mon ministere de predica- 
leur, disait Luther, il n’est pas de metier que je ferais plus volontiers 
que celui d’instituteur; car je crois qu’apres la predication c’est iä le 
ministere le plus utile, le plus grand, le meilleur » Les princes 
penserent qu’il dtait de leur devoir d’ouvrir des dcoles. Frederic le 
Grand, apres avoir affermi son trone par les victoires de la guerre de Sepl 
ans, publiait, presqu’au lendemain de la paix d’Hubertsbourg, le regie 
ment general de 1768, qui prescrivait l’enseignement obligatoire et la 
gratuite pour les pauvres. Sous son successeur, Frederic-Guillaume II,
	        
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