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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

INSTRUCTION PRIMAIRE ET INSTRUCTION SECONDAIRE. 371 
L’ecole ä une classe ne doit pas avoir plus de 80 eleves, repartis en trois 
divisions; si le nombre depasse 120, il faut trois classes et trois maitres. 
L’allemand, le dessin, l’histoire nationale et la geographie, ä laquelle los 
reglements donnent, ainsi qu’ä l’etude de la nature, plus de temps qu’au- 
trefois, sont les matieres obligatoires. Tous les instituleurs sonl aujour- 
d’hui, comme ceux de la Saxe, aslreints ä passer un seeond examen de 
deux ä cinq ans apres le premier, pour obtenir le titre defmitif. 
Le regiement du i5 octobre 1872 a organise aussi l’enseignement dans 
les ecoles moyennes (Bürger-Mittel-höheren Knaben-Staillscliulen j, qui sont 
en quelque sorte des ^coles primaires superieures ayant de cinq a neuf 
classes; 011 y enseigne la religion, l’allemand, le calcul et la geometrie, 
l’histoire naturelle, la physique et la chimie, la geographie et l’histoire, le 
frangais, le dessin, le cbant et la gymnaslique. Deja, en 186g, le D r Hof- 
man reclamait, dans un rapport au magistrat de Berlin, et proposait une 
Organisation de ce genre. 
La Prusse, enfin, ä la suite d’une Conference tenue a Berlin en juin 
1872, a reorganise et multiplie ses ecoles de perfectionneruent (Fortbil 
dungs-Schulen} , et rendu la frequentation de ces ecoles obligatoire apres la 
sortie de i’ecole primaire jusqu’ä la dix-septieme annee. Elle a votd des 
fonds pour seconder la creation d’ecoles de ce genre par les communes. Le 
regiement du 17 juin 1874 vient de fixer cet enseignement, qui se pro- 
pose un double but : revenir par la rdpetition sur les matieres generale- 
ment enseignees dans les classes superieures de l’ecole primaire, donner 
un Supplement de connaissances appropriees a la profession, telles que 
tenue de livres, chimie, physique, dessin. 
La Saxe, situ^e en quelque sorte au cceur de l’Allemagne, est plus 
avancee que la monarchie prussienne consideree dans son ensemble. Avec 
une population de 2 millions et demi d’habitants, eile poss^dait, en 1872, 
2,1 43 ecoles publiques et ie4 dcoles priv^es, avec 5,771 maitres don- 
nant l’instruction a 438,000 enfants: 17 1/2 ecoliers pour 100 habitants. 
11 faudrait encore ajouter a ce nombre les 91 jardins d’enfants et les 
12,694 eleves des 182 ecoles du dimanche. Les filles sont aussi bien 
partagdes que les gargons, sinon mieux: 221,000 contre 217,000. 
Nulle part, en Eurojie, la proportion n’est plus elev^e; c’est <pie nulle 
part on n’a veille avec autant de suite et depuis aussi longtemps au deve- 
loppement de l’instruction populaire. Les premiers reglements sur cette 
matiere datent du xvf siede, et, depuis ce temps, l’instruction publique 
n’a cessii d’etre traitee comme une des grandes questions de la politique 
Interieure. La derniere loi organique, loi et regiement de i835, proclame 
le schuhwang, c’est-a-dire rend la frequentation de l’ecole obligatoire pen- 
2 4 .
	        
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