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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
a etabli de meine en principe que, dans toutes les ^coles normales d insti- 
iutrices, on enseignerait a un certain nombre de maitresses la pratique de 
cette methode, et ce principe est deja appliqud a l’ecole normale de 
Gratz. Plusieurs de ces asiles sont annexes 4 des ecoles primaires. 
L’Autriche a raison : la methode Frnebel est un exellent moyen d’edu- 
cation pour la premiere enfance. Plusieurs pays, les Etats-Unis, commencent 
& l’adopter; dans le dernier rapport du Comite scolaire de Boston, cjiii 
figurait ä l’Exposition, on en parlait presque avec entbousiasme, et on 
admirait la rapidite avec laquelle des enfants prepards par cette gymnas- 
tique intellectuello apprennent ensuite a lire et a dcrire. 
Depuis que la Hongrie a recouvre son autonomie, eile tient ä honneur 
d’en faire usage pour developper toutes les forces productives de sa propre 
nationalite, et de ne rester sur aucun point en arri&re de la civilisation 
moderne. En matiere d’instruction, eile a beaucoup ä faire. Les pays de la 
couronne hongroise sont habit^s, coinme l’Autricbe, par des populations 
de race, de langue et de religion differentes; toutes ces populations 
n’avaient pas pris le meme soin de la culture des intelligences. Vers 
1848, tandis que sur ioo enfants ayant Tage d’dcolage 7b israelites 
suivaient les dcoles, la proportion n’dtait que de 56 pour les protestants, 
de kq pour les catboliques, de 8 pour les grecs-catholiques L Le nombre 
des ecoles de Hongrie et de Transylvanie etait de 1 0,29p et celui des dco- 
liers de 728,000. 
La loi de 1868, en permettant aux 6coles de n’avoir plus un caractere 
confessionnel, c’est-a-dire d’admettre des enfants de religion differente, 
facilita la creation d’ecoles dans les villages dont les habit'ants n’avaient 
pas la meine communion, et qui, pouvant entretenir une ecole, etaient 
incapables d’en avoir deux 011 trois. Dans l’annee qui a suivi cetle loi, en 
1869, le nombre des ecolcs etait de 1 3.646, et celui des ecoliers de 
1,111,000; en 1871,11 s’etait eleve ä 1 4,550 et 1,224,000 2 . G’est une 
proportion de 7 1/2 ^coliers par 100 habitants. Durant cette periode, en- 
viron 760 ecoles communes ou priv^es ont et^ ouvertes, tandis que le 
nombre des ecoles confessionnelles ne s’est accru que de 2 4o. 
La Hongrie a ddcide que l’instruction primaire serait obligatoire, de 
six a douze ans dans l’ecole quotidienne, de douze a quinze ans dans les 
dcoles de r^p^tition. II s’en faut de beaucoup que cette loi ait produittout 
1 M. de Laveleye. 
2 Ces chiffres sont empruntes ä la statis- 
ticpie oflicielle (Skizze der Landeskunde Ungarns 
redigirt von Karl Keleti.) Je ne sais sur quelle 
aulorite se fonde M. Brachelli pour donner 
15,20/1 ecoles et 1,226,/i69 eleves en 1869, 
sur 2,/j 5A,/i79 enfants en äge d’ecole. Peut- 
etre la difterence provient-elle de ce (jue la 
statistique hongroise ne lient pas compte des 
ecolos de Croatie.
	        
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