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/,0G EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
dans les parties oü l’influence locale paraissait ne pas devoir suflire a la
lache; 162 ecoles communales subventionn^es par le Gouvernement et r
70 ecoles communales non subvenlionnees. Le nombre total des eleves
etait d’environ 20,000.
L’enseignement dans ces ecoles ne s’6leve pas en general bien haut; ce
sont plutöt des ecoles primaires superieures que des ecoles secondaires.
Les eleves y entrent a dix ou onze ans et suivent trois annees de cours,
etudiant la langue italienne, l’histoire, la geograjihie, le franoais, les ma-
thematiques, le dessin, la calligraphie. les Sciences naturelles et la compta-
bilite.
C’est dans les Instituts techniques que se d<5veloppe l’enseignement
industriel et commercial : ainsi l’avait concu la loi de i85g. Le regiement
du 18 novembre 1861 a place ces etablissemenls sous l’autorite du mi
nist re de l’agriculture, de l’industrie et du commerce. Le plan d’etndes,
plusieurs fois remanie, l’a ete en dernier lieu par le decret du 3o mars
1872. Les eleves refoivent, pendant les deux premieres annees, un ensei-
gnement commun, puis se partagent en diverses sections, dont les princi-
pales sont la section agronomique, la seclion commerciale et administra
tive, la section mecanique. On comptait, en 1872,65 instituts techniques,
dont 32 fondes par l’Etat et 33 par les provinces, les communes ou les
particuliers; le nombre des eleves et auditeurs etait de 4,470. En les
reunissant aux eleves des Cooles techniques, on a 4 peu pres 1 ecolier par
1,000 habitants.
L’enseignement secondaire classique se clonne dans les gymnases et les
lycees. II dure huit ans : cinq ans dans le gymnase, 011 les etudes, corres-
pondant a peu pres ä celles de nos classes de grammaire, comprennent
le latln, l’italien, la geographie et l’arithmötique, un peu de grec et d his-
toire dans les deux dernieres annees; trois ans dans le lycee, ou aux trois
langues du gymnase on joint l’histoire, les mathemathiques et les Sciences
physiques et naturelles avec la geographie physique. Les programmes onl
ete fixds par le decret du 10 octobre 1867. On passe du gymnase au lycee
a la suite d’un examen. Mais cette distinction u’est pas partout absolue : il
y a des gymnases-lycees et des lycees-gymnases.
Les gymnases sont au nombre de 452, avec 22,000 eleves 1 , dont
io4 gymnases royaux, qui renfermaient, en 1872, 8,268 eleves; depuis
dix ans, c’est-a-dire depuis la l'ondation des ecoles techniques, le nombre
des eleves tend a diminuer. Dans les 79 lycees, au contruire, il tend lege-
reinenl a s’accroitre; il etait, en 1872, de 3,778. II y a an moins un lycee
Slaliäliqiic deja ancienne, i8Gi-63.