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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE 
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Le climat force de reduire a 9 ou 1 o mois dans le Sud, a 8 mois 
dans le Nord, l’annee scolaire. La distance ne permettant pas aux enfants 
de tous les hameaux de venir a l’ecole fixe, 011 a imagine les Cooles ambu- 
lantes, dont nous venons de parier; c’est-4-dire qu’un instituteur va suc- 
cessivement dans les hameaux, faisantdeux, trois ou quatre stations dans 
l’annee; pendant le reste du temps, on repete dans les petites 4coles par 
la methode de 1’enseignement mutuel ce qu’il a enseigne, et Ton prepare les 
plus jeunes enfanls. Ce Systeme ne vaut evidemment pas celui de l’ecole 
fixe, et le progres consiste a creer des ecoles fixes partout ou il est possible 
de le faire. En 1 865, la Suede avait en tout g5,8oo ecoliers de rnoins 
(48 1,000) qu’en 1871, et cependant on comptait plus d’enfants dans 
les ecoles ambulantes (157,000 en 1865 et 102,000 en 1871). La 
Suede a donc fait dans ces derniers temps de grands et fructueux efforts. 
Elle n’a pas encore atteint entierement le hut quelle se propose. Elle 
calcule quc le cinquieme des enfanls ayant Tage d’ecolage ne suit pas les 
ecoles primaires. Mais, si l’on tient comple des enfants qui rejoivent leur 
premiere instruction dans la famille ou dans les ecoles secondaires (la 
Suede est un des rares pays ou Fon en tienne comple),le nombrede ceux 
qui echappentä l’instruction se reduit a 3 pour 100 1 . Le resullat n’est evi 
demment pas le meine pour tous les enfants; car la statislique nous apprend 
que dans les ecoles fixes 80,000 enfants, c’est-a-dire a peu pres le liers, 
et dans les ecoles ambulantes les deux tiers des enfants (2/10,000), onl 
moins de soixanle jours de pr&sence dans l’annee. 
L’ecole estinspect^epar les quarante-neufinspecteurs du Gouvernement. 
Mais eile esl sous la direction du conseil scolaire, que pr&ide le pasteur : 
la Suede, dont tous les habitants appartiennent presque sans exception 
a la meine Eglise, n’a pas eprouvii a cet egard les meines dillicultes que 
d’auli'es peuples. 
L’ecole est gratuite pour quiconque ne peut payer. Les frais de l’ins 
truction primaire s’elevent a plus de 5,5oo,ooo francs, et sont Supportes 
les deux tiers par les communes, un tiers parl’Etat. C’estenviron 1 fr. 3o c. 
par babitanl. 
Sept seminaires pour les instituteurs, deux pour les filles, pr^parent, 
par un cours triennal, les maitres et maitresses de 1’enseignement pri 
maire. 
La Norvvege rencontrait dans son territoire les meines obstacles que la 
Suede. Cependant, sous l’influence de l’Eglise, eile avait, des 173p, or- 
donneatoutes les communes d’ouvrir des ecoles. Plusieurs lois,en 1827, 
698,°o»» cnfanls rfcoivenl rinslrtiction primaire, sur 2,0^0 enfanls ayant lVijje d’erolage.
	        
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