INSTRUCTION PRIMAIRE ET INSTRUCTION SECONDAIRE. 415
Le Dänemark a, dans les campagnes, des ecoles supErieures (Bondehöis-
Icoler) clont les Eleves onl de huit ä dix-sept ans, et qui peuvent Etre re-
gardEes comme des ecoles secondaires; la plupart sont des Etablissements
prives.
II a, en outre, i3 lycees ou la durEe des coars est de huit ans et qui
sont des realgymnases, et 2 ecoles reelles.
Objets exposis — La Norwege el le Dänemark n’avaient qu’une exposi-
lion tres-restreinte : quelques livres d’enseignement primaire, une carte
de la distribution des vEgEtaux en NorwEge, les planches de M. Madsen
sur les antiquites prehistoriques du Dänemark, el Fouvrage de \L Walde
mar Schmitt, membre du Jury, sur les Assyriens et les Egyptiens : ces
derniers travaux Etaient du ressort de la troisieme section.
La Suede avait, au contraire, une exposition tres-complete. Elle avait
fait construire dans le parc une rnaison d’Ecole, en bois, comme sont la
plupart des Ecoles du pays. Ges Ecoles sont disposees pour un petit nombre
d’Eleves: 4o a 5o au plus; dies sont spacieuses, bien aerees, et, grace ä
l’abondance du bois dans le pays, eiles coutent peu. Gelle de l’exposition
Etait garnie de siEges-pupitres construits dans le Systeme de M. le docteur
Sandberg, directeur d’Ecole normale a Stockholm; chaque Eleve a son
pupitre a planchette mobile et son siEge isolE; il peut se dEplacer sans
troubler en rien le travail de ses camarades. Une collection complete de
livres de classe pour Fenseignement primaire et secondaire, des tableaux,
lies spEcimens du Schreib-lese-methode, des planches pour Fenseignement
par Faspect, des collections de botanique, tEmoignaient du soin qu’on prend
dans ce pays de toutes les choses relatives a Fenseignement populaire, et
justifiaient pleinement le diploine d’honneur dEcernE par le Jury au Minis-
tere du culte et de Finstruction publique en SuEde.
RUSSIE.
Instruction primaire. -— L’instruction publique en Russie est de date re-
cente, comme la civilisation. Pierre le Grand comprit le premier qu’il Etait
indispensable d’instruire une nation qu’il voulait elever au rang des grandes
nations europEennes. II prescrivit d’ouvrir des Ecoles; il exigea que bour
geois et paysans y envoyassent Egalement leurs enfants. Ses ordres ne
furent pas suivis. Catherine II, qui reprit les projets de l’illustre fondateur
de FEmpire, ne fut guere plus heureuse en matiere d’instruction. Dans la
premierc moitie du xix c siede, plusieurs lois furent rendues el des efforts
furent faits pour crEer un enseignement primaire; les resullats furent en-