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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
table a l’intelligence, il faut d’autres maitres que ceux qui enseignent en-
core au Japon. En 187/1, il y avait ddja 1,799 ecoles privees et 3,63o
ecoles publiques, frdquentees par 338,000 garcons et 109,000 fdles.
Dans quelques grandes villes, des ecoles europeennes ont ete ouvertes.
Les Japonais de la haute societe s’appliquent ä connaitre la langue de ces
Europeens a Einlage desquels ils veulent se modeler. Mais, parmi les
idiomes de EEurope, Eanglais est de beaucoup le plus repandu, et c’est
presque uniquement par la iitterature anglaise que les idees de l’Occident
penetrent au Japon.
OCEANIE.
L’Oceanie n’appartient guere 4 Ehistoire de l’instruction publique que
par les colonies europeennes, surtout par les colonies nederlandaises et bri-
tanniques.
Longtemps les Hollandais se sont contentes d’avoir des öcoles pour leurs
nationaux. Ces ecoles, publiques et privees, sont au nombre de 11 2 en-
viron a Java, avec 6,350 eleves. La population europeenne etant d’environ
3o,ooo individus, la proportion est de plus de 20 eleves par 100 liabi-
tants; mais Einstruction secondaire est confondue avec Einstruction pri—
inaire. La proportion parait egalement tres-forte dans les autres posses-
sions. Le Gouvernement se preoccupe aussi aujourd’hui des nombreuses
«icoles indigenes, que frequentent, pour Java seid, t3o,ooo enfants, mais
oii Eenseignement est donn£ en arabe par des pretres mahometans tres-
ignorants. Deux ecoles normales ont ete fondees, qui commencent d former
des instituteurs la'iques pour les ecoles indigenes.
Les colonies anglaises de EAustralie, dont la population est presque
toute de race europeenne et qui ont une Constitution democratique,
prennent grand souci de Einstruction populaire. Dans la Nouvelie-Gallcs
du Sud, le nombre des ecoles publiques et privees etait, en 1872, de
i,464, et celui des ecoliers de 106,000. C’est une proportion de 21 eco-
licrs par 100 habitants; mais la encore il faut observer que Einstruction
secondaire est confondue avec Einstruction primaire. Le progres est rapide :
trois ans auparavant, en 1870, on ne comptait encore que 74,000 eco
liers.
Dans la Tasmanie, se manifeste un progres du meine genre. Le recen-
sement de 1861 accusait 3i p. 0/0 d’illettres; le recensement de 1871
n’en constale plus que 29 p. 0/0.
Queensland, qui, en 1870, venait d’etablir la gratuile, avait 11,000 en-
fants inscrits dans ses eroles. 10 sur 100 habitants: mais la population
cs! Ires-peu agglomerec.